couverture

Mort habite ici (La)

Caron-C., Laurence

  • Éditeur : ÉDITIONS HASHTAG
  • ISBN 9782924936108
  • Paru le 4 novembre 2019
  • 16,00 $ *
  • Poésie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Artiste genderqueer dont les explorations vont du verbe à la performance en passant par la photographie, l'aquarelle, le dessin ou encore d'autres formes de création 2d de techniques mixtes, Laurence Caron-Castonguay signe aux Éditions Hashtag un premier recueil de poésie hors normes. Titré La mort habite ici, ce texte, qui oscille entre prose et lyrisme, catalyse l'expérience et les émotions de l'auteur.e alors qu'iel enseignait les arts plastiques dans le Grand Nord, qu'iel y faisait le deuil de sa grand-mère et surmontait lesmilliers de kilomètres qui le.la séparaient de son.sa conjoint.e. Porté par une écriture de l'essentiel, La mort habite ici cristallise aussi bien les drames humains et sociaux du Grand Nord, que la beauté du moment présent.

Biographie de l'auteur.e

Laurence Caron-C. conçoit son existence comme une performance artistique quotidienne, semant des ondes de choc partout où iel passe. Sa transitude influence sa pratique artistique. Artiste multidisciplinaire, iel s'intéresse à tous les sujets qui se rapportent à l'identité ainsi qu'aux phénomènes d'invisibilisation sociale. Iel est entré.e dans le milieu des arts littéraire prenant part à plusieurs événements du collectif RAMEN. Ses multiples séjours en communautés autochtones l'ont amené.e à se pencher sur les liens qui unissent identité et culture traditionnelle. C'est lors d'un séjour dans la région de la baie d'Hudson, loin de son époux.se, qu'iel expérimente pour la première fois la poésie épistolaire, reconfigurant ainsi les paramètres de sa solitude. La mort habite ici est son premier recueil.

Quatrième de couverture

Aux prises avec le deuil de sa grand-mère et avec l'absence de son·a nouvel·le époux·se demeuré·e à Québec, le·a poète·étesse relate son expérience de travail en tant que professeur d'arts plastiques dans le Grand Nord. La violence et l'immensité du paysage accentuent le sentiment d'isolement qu'iel éprouve dans cette communauté, tandis que son bonheur conjugal se déploie dans une grande solitude. Cette écriture sobre, d'une grande sensibilité, est marquée par l'impossibilité de réconcilier deux visions du monde, émanant de deux incarnations différentes de l'Autre : la communauté Nunavimmiut, dont les drames se lisent en arrière-fond des scènes domestiques et des déclarations amoureuses qui ponctuent la vie quotidienne de le·a poète·étesse, et la communauté trans à laquelle appartient le·a conjoint·e absent·e.