couverture

Ne comptons que sur nos propres moyens

Confédération des syndicats nationaux

  • Éditeur : M EDITEUR
  • Collection : Mouvements
  • ISBN 9782923986425
  • Paru le 21 août 2012
  • 14,95 $ *
  • Sciences sociales

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Résumé

Qu'est-ce que le capitalisme au Québec ? Qu'est-ce que l'impérialisme américain ? Quelle est la relation entre l'État fédéral ou pro­vincial et l'impérialisme américain et anglo-canadien ? Quelle est la relation entre l'implantation et l'extension des entreprises mul­tinationales et le développement de la structure industrielle du Québec ? Une analyse toujours d'actualité.

Quatrième de couverture

Les fermetures d’usine sous domination étrangère et les mises à pied sont à l’origine de ce qu’on a appelé le manifeste de la CSN (1971). « Qu’est-ce que le capitalisme au Québec?? Qu’est-ce que l’impé­ria­lisme amé­­ri­cain?? Quelle est la rela­tion entre l’État fédéral ou pro­vincial et l’impé­ria­lisme américain et anglo-canadien?? Quelle est la relation entre l’im­plantation et l’extension des entre­prises mul­tinationales et le développement de la structure industrielle du Québec?? » Telles sont les questions (toujours actuelles) au cœur de Ne comptons que sur nos propres moyens. Selon le document, la grande illusion d’un Québec capitaliste indépendant consiste «?à affirmer qu’il est possible de civiliser le capital étranger en imposant des limites à son action (mais quelles limites si on doit être obligé de maintenir un régime d’incitation à sa venue??)?; qu’il est également possible de créer un capita­lisme d’État (Rexfor, SGF, etc.) qui serait capable de concurrencer les grandes entreprises multinationales américaines ou anglo-canadiennes. Mais où est l’intérêt des travailleurs?? […] Que ce soit du capitalisme privé ou du capitalisme d’État, le sort des travailleurs québécois n’en demeurera pas moins lié au régime capitaliste qui perpétuera l’exploitation de leur force de travail.?» Pour Jean-Guy Loranger, «?la CSN a tout intérêt à renouer aujourd’hui avec sa critique du capitalisme, à développer sa compréhension des enjeux et, à nouveau, à compter que sur ses propres moyens, y compris et surtout au niveau de cette action politique (un parti des travailleurs et des travailleuses) si nécessaire pour transformer le système, car le Québec, comme il y a quarante ans, est toujours à vendre aux entreprises multinationales et son État servile encourage celles-ci, aussi bien dans le domaine minier, pétrolier et gazier que forestier, à s’emparer de nos ressources pour une bouchée de pain.?» Pour Louis Roy, il « faut nous réapproprier les mots qui traduisent le mieux l’exploitation des travailleuses et des travailleurs ».