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Située en face de Cap-Saint-Ignace, à l’est de la ville de Québec, l’Isle-aux-Grues recèle plusieurs mystères. L’un des plus captivants est celui d’un étrange personnage qui y fut aperçu de l’année 1810 à l’année 1841. En effet, à cette époque, un nain sans tête, portant redingote et pantalon gris, terrorisa les habitants de l’île qui crurent y voir le diable en personne. Presque tous les habitants furent témoins de cette étrange présence. La première fut une certaine ‘Catin’ Gagné et le dernier fut Louis Lebel, qui reçut des blessures lors de cette insolite rencontre. Le Petit Bonhomme sans Tête ne se montrait que la nuit et toujours au même endroit de l’île, près de la côte qui mène à la haute-ville. Les témoins cités ont réellement existé, leurs témoignages concordaient entre eux et les lieux décrits sont encore visibles aujourd’hui. Mais qui était donc cet étrange personnage ? Un fantôme ? Un être de légende ? Un être réel vivant en reclus ? S’agissait-il d’un noble, comme le laisse croire son habillement ? D’un enfant difforme appartenant à une quelconque famille de l’île et gardé au secret ?
Mireille Thibault est diplômée de psychologie (baccalauréat). Depuis environ 1985 qu'elle enquête dans des maisons dites hantées.Elle a travaillé et enquêté plus spécifiquement sur les légendes versus les maladies rares depuis 2006.Pratiquement en même temps que l'édition numérique de Légendes ou maladies rares ?, parait Ces mystères qui défient la science aux Éditions Quebecor. Mireille Thibault a publié précédemment aux Éditions Quebecor : Poltergeists et hantises (© 2009) et Le phénomène des maisons hantées (© 2007) ; chez Archimède, elle a fait éditer : Le petit bonhomme sans tête de l'Isle-aux-Grues [CD et papier] (© 2007) ; chez Louise Courteau, éditrice : Histoires de hantise (© 2005), Le syndrome de l’incube (© 2004) et Maisons hantées (© 2001). Mireille est à finaliser son mémoire universitaire concernant la légende du Wendigo. En parallèle, elle est à compléter un ouvrage sur ce sujet. Vous pouvez avoir plus d’informations en consultant le site de l’auteure sur www.sciencesinterdites.com/Mireille est également artiste professionnelle.
L’Isle-aux-Grues est contiguë à l’Île-aux-Oies et il est possible de passer de l’une à l’autre à pied ferme pendant la presque totalité de l’année. Est-ce que l’étrange reclus qui vécut sur cette dernière île de l’année 1731 à 1750, date supposée de sa mort, pourrait avoir un lien avec l’étrange personnage qui y fut aperçu près de soixante ans plus tard ? L’homme enfermé dans une sorte de donjon et qui hurlait, au point que sa demeure était appelée « la maison de l’aliéné » était-il réellement Pierre Bécard de Grandville, le fils du seigneur ? Et pour quelles raisons y fut-il réellement enfermé par sa famille ? De plus, l’horrible meurtre de deux chercheurs d’ancres, les frères Griffin, dans les années 1830 (alors que le Petit Bonhomme sans Tête rôdait sur l’Isle-aux-Grues) qui ne fut jamais résolu, a-t-il quelque chose à voir avec cet étrange mystère ? Pourquoi les documents concernant ce crime ont-ils disparu de tous les lieux d’archives du Québec au point que les historiens croient qu’il ne s’agissait que d’une légende ? Ce sont les journaux de l’époque qui, relatant le crime, confirment son authenticité.
