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'' C'est le cœur lourd, mais soulagée de savoir qu'elle ne souffre plus, que je vous annonce que ma mère Minou Petrowski, cette grande amoureuse de la vie et du cinéma, nous a quittés hier. Elle avait 89 ans''. Dans ce récit intime porté par un souffle puissant, Nathalie Petrowski revient sur la vie de sa mère et se penche sans complaisance sur sa relation complexe avec celle qui lui aura tout de même transmis le gène de l'écriture et fait cadeau de son autonomie. L'idée de ce livre germait depuis longtemps mais le projet littéraire de Nathalie Petrowski a changé du tout au tout quand elle a appris, que sa mère souffrait en réalité de la démence à corps de Lewy.
Depuis près de cinquante ans, Nathalie Petrowski est journaliste, critique et chroniqueuse, entre autres à La Presse, au Devoir et au Journal de Montréal. Figure médiatique bien connue, elle est aussi scénariste (Maman Last Call, Gerry) et romancière ( Il restera toujours le Nebraska, Un été à No Damn Good). Elle a publié son autobiographie en 2019, aux Éditions La Presse, La critique n'a jamais tué personne. Elle fait partie de l'équipe de l'émission C'est juste de la TV, à ICI ART TV, et collabore régulièrement à La journée est encore jeune, à la Première Chaîne de Radio-Canada.
'' C'est le cœur lourd, mais soulagée de savoir qu'elle ne souffre plus, que je vous annonce que ma mère Minou Petrowski, cette grande amoureuse de la vie et du cinéma, nous a quittés hier. Elle avait 89 ans''. Dans un court message diffusé sur les réseaux sociaux le 28 avril 2021, Nathalie Petrowski annonçait elle-même le décès de sa mère, Minou Petrowski, recherchiste, journaliste, écrivaine et animatrice bien commue de plusieurs générations de Québécois, notamment pour sa participation à l'émission de télé Femmes d'aujourd'hui que pour ses virées au festival de Cannes.. Dans ce récit intime porté par un souffle puissant, Nathalie Petrowski revient sur la vie de sa mère et se penche sans complaisance sur sa relation complexe avec celle qui lui aura tout de même transmis le gène de l'écriture et fait cadeau de son autonomie. Il y a longtemps que l'idée de ce livre germait. Or, le projet littéraire de Nathalie Petrowski a changé du tout au tout quand elle a appris, quelques années avant le décès de Minou, que sa mère souffrait en réalité de la démence à corps de Lewy, une maladie dégénérative qui emprunte des symptômes autant à l'Alzheimer qu'à la maladie de Parkinson.. La photo de la couverture de ce livre, l'une des rares où les deux femmes sont réunies, n'a pas été choisie innocemment. ''Elle résume assez bien notre relation: Minou est légèrement en retrait, protégée par ses cheveux presqu'une armure ou un voile. Moi, je suis un peu en avant mais pas complètement dans la lumière, Il n'y a rien de maternel ou de protecteur entre nous deux. C'est plus une affaire d'égalité ou du moins d'indépendance. Nous sommes deux entités indépendantes mais subtilement soudées. Ma mère surtout ne semble exercer aucun pouvoir, aucun contrôle sur moi. Elle me laisse être et aller comme elle a toujours fait et comme elle ferait si elle vivait encore et savait que j'écrivais un livre sur elle et sur nous.".
