couverture

Gloomy Sunday

Gagnon, Alain

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Biographie de l'auteur.e

Auteur prolifique, Alain Gagnon a remporté deux fois le Prix fiction-roman du Salon du Livre du Saguenay-Lac-Saint-Jean pour Sud (Pleine Lune, 1996) et Thomas K (Pleine Lune, 1998). Trois de ses romans sont ensuite parus chez Triptyque : Lélie ou la vie horizontale (2003), Jakob, fils de Jakob (2004) et Le truc de l’oncle Henry (2006). Il a reçu à quatre reprises le Prix poésie du même salon pour Ces oiseaux de mémoire (Le Loup de Gouttière, 2003), L’espace de la musique (Triptyque, 2005), Les versets du pluriel (Triptyque, 2008) et Chants d’août (Triptyque, 2011). En octobre 2011, on lui a décerné le Prix littéraire Intérêt général pour son essai Propos pour Jacob (La Grenouille Bleue, 2010). De novembre 2008 à décembre 2009, il a joué le rôle d’éditeur associé à La Grenouille bleue. Il gère aujourd’hui un blogue qui est devenu un véritable magazine littéraire : Le Chat Qui Louche (https://maykan.wordpress.com/).

Quatrième de couverture

Ces femmes et ces hommes l’ont bien compris : le réel n’est pas aussi solide qu’on le croit. Disparitions, doubles, manoirs maudits : les contrées lointaines de l’Euxémie, terres de glace et de marécages, ont su garder leurs secrets… Un auteur cherche à recueillir ces histoires pour un projet de recueil. Peu à peu, les témoins viennent à lui avec leurs paroles, des carnets ou des journaux intimes. Comme un écrivain fantôme, l’auteur les transcrit, les collige et les retravaille, jusqu’à ce qu’il soit forcé à enquêter par lui-même. Héritières des mythes anciens et de la tradition gothique, aussi jouissives qu’un bon film de série B, ces légendes sont portées par un rythme effréné et angoissant. Tous les portails s’ouvrent. Dans ce premier livre posthume, Alain Gagnon nous ramène en Euxémie, territoire parallèle où l’étrange s’érige en norme. Cartographie schizophrène, construction d’une extrême rigueur et d’une imagination débordante, Gloomy Sunday s’inscrit dans la lignée de ces grands livres qu’il faut manipuler avec des gants, de peur d’être contaminé.