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Juin 2017. Alors que les repères communs semblent se dissoudre et la morosité politique s’accroître, Josée Boileau se demande si elle doit aller célébrer la Fête nationale du Québec. Souverainiste, féministe, progressiste, certes, mais qui n’a plus le cœur à la fête.Elle se secoue, décide finalement d’aller faire un tour à la Place des Festivals, à Montréal. Et en se retrouvant au milieu de gens de toutes générations et d’origines variées, sur scène comme devant, qui prennent plaisir à célébrer ensemble, le constat s’impose : non, le Québec n’est pas mort.Mais quand les artistes invités entonnent Le plus beau voyage, le grand classique de Claude Gauthier, une interrogation se pointe: quel est donc ce Québec que nous faisons ensemble aujourd’hui ? Celui que la foule a envie de fêter au grand jour, à quoi ressemble-t-il près d’un demi-siècle après que Gauthier l’ait si bien chanté ? C’est ainsi qu’elle décide de refaire le voyage à son tour…
Josée Boileau ne se voyait que journaliste, et ça dure depuis plus de 30 ans. Elle a travaillé dans les plus grands médias du Québec mais a particulièrement laissé sa marque au quotidien Le Devoir, où elle a été reporter, éditorialiste, directrice de l’information et rédactrice en chef. Depuis son départ en janvier 2016, elle signe chaque semaine un blogue pour Châtelaine de même que des chroniques littéraires au Journal de Montréal et à RadioVM. Et sur toutes sortes de tribunes, elle commente, débat, anime, écrit, causant toujours de politique et de société