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«Le poivre, c’est pour le steak», «Difficile d’expliquer la CLASSE à ceux qui n’en ont pas», «Cet attroupement de doigts est déclaré illégal»… Nous sommes nombreux·ses à avoir manifesté avec une affiche de Clément de Gaulejac durant la grève étudiante de 2012. Depuis, l’auteur et illustrateur a poursuivi son engagement dans le débat public par le dessin satirique. Du printemps 2012 à la COP15, en passant par la pandémie, ce livre raconte une histoire du langage politique au Québec à travers ces affiches politiques et le regard de l’artiste. «Je n’invente rien, ou presque. Je me contente de tendre l’oreille à la manière dont la langue est tordue, manigancée, pliée pour gouverner.»
Artiste, auteur et illustrateur, Clément de Gaulejac vit à Montréal depuis une vingtaine d’années.
«Le poivre, c’est pour le steak», «Difficile d’expliquer la CLASSE à ceux qui n’en ont pas», «Cet attroupement de doigts est déclaré illégal».... Nous sommes nombreux·ses à avoir manifesté avec une affi che de Clément de Gaulejac durant la grève étudiante de 2012. Depuis, l’auteur et illustrateur a poursuivi son engagement dans le débat public par le dessin satirique, le nombre de ses affi ches dépassant maintenant les 300. Du printemps 2012 à la COP15 en 2022, en passant par la pandémie, ce livre en présente une sélection et, ce faisant, raconte une certaine histoire du langage politique au Québec. «Je n’invente rien, ou presque. Je me contente de tendre l’oreille à la manière dont la langue est tordue, manigancée, pliée pour gouverner.».
