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Baskets

Charles, Jean-Claude

  • Éditeur : MÉMOIRE D'ENCRIER
  • Collection : Chronique
  • 332 pages
  • ISBN 9782897125509
  • Paru le 5 mars 2018
  • 29,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Quel usage faire du monde ? Jean-Claude Charles, errant aux pieds poudrés, propose dans ses récits de voyage un monde sans visa où la liberté de circuler et d’imaginer est le seul guide. Éloge du vagabondage, de l’errance et de la lecture. « Comment se balader… sans donner des nouvelles de l’état du monde, petits romans, petits portraits, choses vues et entendues, traversées d’histoires, se balader n’importe où, le nez en l’air, renifler l’air du temps […] prendre le pouls d’une humanité qui se débat, mesurer des climats, engranger des fictions minuscules… »

Biographie de l'auteur.e

Né en 1949 à Port-au-Prince et décédé à Paris en 2008, Jean-Claude Charles a quitté Haïti à l’âge de 21 ans. Il est l'auteur d’une œuvre immense, rééditée chez Mémoire d'encrier. Marguerite Duras a vu en lui le « meilleur écrivain d’aujourd’hui ». Poète et journaliste, il est aussi l'auteur d’essais et de romans, dont Sainte Dérive des cochons (1977) et Ferdinand, je suis à Paris (1987). Après Négociations (poésie), Manhattan Blues (roman) et Bamboola Bamboche, De si jolies petites plages est son quatrième titre publié chez Mémoire d'encrier.

Quatrième de couverture

Jean-Claude Charles nous invite à chausser une paire de baskets, à glisser nos empreintes dans celles que laissent ses pas. Il nous conduit au sein d’un périple minutieusement organisé. Des États-Unis au Brésil, de Miami à New York, de Paris à Haïti, de Berlin à San Francisco, en passant par la Côte d’Ivoire et le Maroc, le parcours n’est pas linéaire. Il implique des allers et des retours, on revient sur certains lieux, car une seule étape ne suffit pas pour tout dire, pour tout voir, pour bien raconter. Charles est animé par le désir de dresser un état des lieux du monde, entre 1986 et 1996. Une idée maîtresse le guide : le souci constant d’être perméable, à l’écoute de ce qui l’entoure, en respectant les équilibres et les nuances. « Comment se balader ici sans donner des nouvelles de l’état du monde, petits romans, petits portraits, choses vues et entendues, traversées d’histoires, se balader n’importe où, le nez en l’air, renifler l’air du temps de Harlem, prendre le pouls d’une humanité qui se débat, mesurer des climats, engran-ger des fictions minuscules, comment dire Harlem sans dire trop de bêtises ? »Extrait du prologue de Alba Pessini