couverture

Corps étranger

Poèmes

Lalonde, Catherine

  • Éditeur : QUARTANIER (LE)
  • Collection : Série QR
  • 120 pages
  • ISBN 9782896984619
  • Paru le 27 janvier 2020
  • 18,95 $ *
  • Poésie

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Résumé

Le Quartanier réédite Corps étranger, de Catherine Lalonde, qui a remporté en 2008 le prix Émile-Nelligan. Cette œuvre confronte désir et sauvagerie, lyrisme et prosaïsme, s’adressant à ce qui excède, à l’autre, à ce qui fait mal, la parole s’incarnant au cœur de la rencontre sexuelle. Impossible de ne pas mesurer, plus de dix ans après la parution du livre aux éditions Québec Amérique, toute la puissance de cette langue, inventive et riche d’une tradition poétique québécoise reprise à son compte et au plus près du corps. La poète se donne par nécessité cette langue propre, c’est-à-dire sale, poétique, vulgaire, sublime, la langue de la mauvaise fille mauvaise héritière, dont le corps, la douleur, la jouissance, la mémoire et tant de noms de femme ont un impérieux besoin – pas moins aujourd’hui qu’hier.Tu prends mes côtes tu les sépares tu mangesmon cœur à mains nuesde vieilles bouchées de légendesalmonellose mon sacrament et tes menteries d’aorteje regarde ailleurs et tu arraches mes seinsdeux pendentifs made in Taïwanun pour toi un pour moisouvenirs en forme d’âme cheapde fleur de lys Dollarama.

Biographie de l'auteur.e

Catherine Lalonde est née en 1974 et habite Montréal. Elle écrit de la poésie (Cassandre, 2005, et Corps étranger, 2008, prix Émile-Nelligan, tous deux chez Québec Amérique) et travaille au Devoir comme journaliste. La dévoration des fées est son quatrième livre.

Quatrième de couverture

Le Quartanier réédite Corps étranger, de Catherine Lalonde, qui a remporté en 2008 le prix Émile-Nelligan. Cette œuvre confronte désir et sauvagerie, lyrisme et prosaïsme, s’adressant à ce qui excède, à l’autre, à ce qui fait mal, la parole s’incarnant au cœur de la rencontre sexuelle. Impossible de ne pas mesurer, plus de dix ans après la parution du livre aux éditions Québec Amérique, toute la puissance de cette langue, inventive et riche d’une tradition poétique québécoise reprise à son compte et au plus près du corps. La poète se donne par nécessité cette langue propre, c’est-à-dire sale, poétique, vulgaire, sublime, la langue de la mauvaise fille mauvaise héritière, dont le corps, la douleur, la jouissance, la mémoire et tant de noms de femme ont un impérieux besoin – pas moins aujourd’hui qu’hier.