couverture

Histoire politique du comique au Québec

Aird, Robert

  • Éditeur : VLB ÉDITEUR
  • Collection : Études québécoises
  • ISBN 9782896490400
  • Paru le 19 avril 2010
  • 29,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Le goût des Québécois pour la rigolade passe depuis longtemps pour un de leurs traits nationaux. Robert Aird fait ici l'histoire du rire au Québec sous l'angle politique, en dégageant ce que le comique révèle des rapports du peuple avec les pouvoirs de l'État, de l'Église ou des élites. Il illustre son propos par des exemples qui font encore rire aujourd'hui - du moins dans la plupart des cas.

Biographie de l'auteur.e

Robert Aird est diplômé en histoire de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Auteur de L'histoire de l'humour au Québec, de 1945 à nos jours (VLB éditeur, 2004), il est historien de l'humour au Québec. En 2009, il a coécrit, avec Mira Falardeau, Histoire de la caricature au Québec. Il a également publié plusieurs articles et communiqués sur l'humour. Il a conçu le cours d'Histoire culturelle du comique au Québec donné à la TÉLUQ et enseigne l'histoire du comique à l'École nationale de l'humour, mais s'intéresse aussi aux relations internationales du Québec, comme en témoigne son livre André Patry et la présence du Québec dans le monde (VLB éditeur, 2005). En 2010, il a publié Histoire politique du comique au Québec.

Quatrième de couverture

Le goût des Québécois pour la rigolade passe depuis longtemps pour un de leurs traits nationaux. Robert Aird fait ici l'histoire du rire au Québec sous l'angle politique, en dégageant ce que le comique révèle des rapports du peuple avec les pouvoirs de l'État, de l'Église ou des élites. Il illustre son propos par des exemples qui font encore rire aujourd'hui - du moins dans la plupart des cas. Il montre la persistance, dans les fêtes populaires, de la tradition carnavalesque, héritée du Moyen Âge, notamment avec cette étonnante coutume du charivari, par lequel les anciens Canadiens exprimaient leur désapprobation de certains comportements sociaux. Il rend compte de la vigueur de la tradition orale et du conte, d'où dérive l'art des monologuistes, encore bien vivant de nos jours. Il évoque la multitude de journaux satiriques qui ont fleuri au XIXe siècle. Il présente ces amuseurs publics, comme Napoléon Aubin, Hector Berthelot ou Jules Fournier, qui ont eu des ennuis avec la justice pour s'être payé la tête des puissants. Il rappelle le souvenir de la Bolduc et de Jean Narrache dans les années de crise, du personnage de Fridolin durant la guerre, des comiques de l'âge d'or des cabarets sous Duplessis et des chansonniers du temps de la Révolution tranquille. Il en arrive enfin à l'époque actuelle, caractérisée par l'industrialisation du rire et la société humoristique. Ce faisant, Robert Aird donne une version populaire, amusante et insolite de l'histoire du Québec.