couverture

Francophones et la traite des fourrures du Grand Témiscamingue (Les)

Un dictionnaire biographique, 1760-1870

Marcottte, Guillaume

  • Éditeur : GID
  • ISBN 9782896343270
  • Paru le 18 janvier 2017
  • 32,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Les francophones et la traite des fourrures du Grand Témiscamingue ramène à la vie les acteurs oubliés de la rencontre franco-amérindienne ayant eu lieu dans les régions qui allaient devenir la Baie James, l'Abitibi, le Témiscamingue, le Nipissing et une partie de l'Outaouais d'aujourd'hui. Gravitant autour du Fort Témiscamingue, centre de la traite des fourrures de toutes ces régions, plusieurs centaines d'individus sont ici répertoriés : Français, Canadiens et Métis qui eurent tous en commun un héritage francophone et des parcours intimement liés à la traite.

Biographie de l'auteur.e

L'auteur, Guillaume Marcotte, est diplômé de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (B.A. Éducation) et est candidat à la maîtrise ès arts en Études canadiennes à l'Université de Saint-Boniface à Winnipeg. Ses plus récentes recherches portent sur les Gens libres dans la traite des fourrures entre la baie James et Montréal au XIXe siècle.

Quatrième de couverture

Les francophones et la traite des fourrures du Grand Témiscamingue ramène à la vie les acteurs oubliés de la rencontre franco-amérindienne ayant eu lieu dans les régions qui allaient devenir la Baie James, l'Abitibi, le Témiscamingue, le Nipissing et une partie de l'Outaouais d'aujourd'hui. Gravitant autour du Fort Témiscamingue, centre de la traite des fourrures de toutes ces régions, plusieurs centaines d'individus sont ici répertoriés : Français, Canadiens et Métis qui eurent tous en commun un héritage francophone et des parcours intimement liés à la traite. À travers ces pages, on croise André Brazeau, un déserteur de la Compagnie de la Baie d'Hudson fuyant en raquettes dans ce qui est devenu aujourd'hui la Réserve faunique La Vérendrye ; Jean-Baptiste Aubichon, le dernier des voyageurs canadiens au lac Abitibi ; Louis Bastien, un proche parent de Louis Riel, qui s'établit à Mattawa avec la plus belle Algonquine de l'Outaouais ; ou encore Sévère St-Denis, un habile interprète menant ses intrigues au Grand lac Victoria. À la fois très local et bien ancré dans l'histoire continentale de la traite des fourrures, cet ouvrage permet une incursion inédite dans la vie de ceux et celles qui ont marqué le paysage culturel de l'Ouest québécois et du Nord-Est ontarien. Fruit de dix années de recherches, cette étude s'appuie largement sur des sources archivistiques encore méconnues.