couverture

J'écoute parler nos gens

Lagacé, Claude

  • Éditeur : GID
  • ISBN 9782896342112
  • 17,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Au Québec, la langue est un sujet de discussion permanent. Il se passe rarement une semaine sans que des questions sur un aspect ou l'autre de la langue ne soient soulevées. Linguistes, sociologues, démographes, journalistes, politiciens ou simples usagers alimentent sans cesse ce débat. L'ouvrage de Claude Lagacé se situe dans le droit fil de ces considérations sur la langue française parlée au Québec. L'auteur s'interroge, avec beaucoup de pertinence, sur la qualité de cette langue. Au fil des chapitres, nous assistons non seulement à la « défense » de la langue française mais aussi à son « illustration ». Musicien de formation, Claude Lagacé est très attentif à la beauté de la langue, à la justesse des mots, au rythme de la phrase et à la musicalité de la poésie. Humaniste et homme de culture, il s'exprime dans un style d'une clarté et d'une élégance remarquables. Toutes qualités qui sont de nature à susciter l'intérêt des passionnés de la langue. À la toute fin de son ouvrage, l'auteur formule un souhait : « Que la langue que nous parlons soit le plus beau témoignage de notre accession à la maturité. Il faut donc qu'elle soit correcte, bien articulée, expressive et comprise par tous les francophones de l'univers. »

Biographie de l'auteur.e

Amoureux de la langue française qui ne se prétend nullement linguiste malgré sa longue expérience de révision de traductions et son excellente connaissance de l'anglais, Claude Lagacé s'interroge ici sur la menace de disparition de la langue française au Québec, que ce soit de l'intérieur ou de l'extérieur. Il nous livre également le fruit de ses observations sur les divers niveaux de langue et sur la langue parlée au Québec, pour ensuite passer à quelques considérations sur la grammaire, l'usage et les difficultés de notre langue, ainsi que sur l'enseignement de la langue parlée dans notre système d'éducation, entre autres. Il conclut ces huit chapitres par quelques surprises qu'il nous réserve en annexe.

Quatrième de couverture

Je suis tout ouïe dans la rue, les centres commerciaux, j'écoute la radio et la télévision, et puis je note. L'amour de la langue n'est peut-être pas un sentiment inné, puisque tant de gens s'en passent allègrement... Tout au long de ma croissance et plus tard aussi, dans ma vie d'homme, je me suis rendu compte que j'avais pour la langue française un amour sourcilleux, presque ombrageux, qui s'offusquait du mauvais traitement que d'aucuns lui faisaient subir, et que je souffrais dans ma personne des entorses qu'on lui infligeait. Bernard Derome dit avec beaucoup de justesse que « la langue est un bien précieux qu'il faut protéger, cultiver, aimer comme un être cher »... C'est avec beaucoup d'entrain que je me suis mis à la tâche d'écrire. Pas de grand sermon, pas de coup de règle sur les doigts, comme au temps de ma petite école ; de l'humour plutôt, voire de la rigolade parfois. Professeur à la retraite, si, au cours des ans, mon esprit a pris quelque faux pli, je vous prie de me le pardonner et je vous incite à persévérer quand même dans votre lecture. Qui sait? Vous apprendrez peut-être quelque chose du vieux routier qui signe ce petit livre.Claude Lagacé Au Québec, la langue est un sujet de discussion permanent. Il se passe rarement une semaine sans que des questions sur un aspect ou l'autre de la langue ne soient soulevées. Linguistes, sociologues, démographes, journalistes, politiciens ou simples usagers alimentent sans cesse ce débat. Car débat il y a, surtout au sujet de la langue orale utilisée par les gens d'ici. L'ouvrage de Claude Lagacé [...] se situe dans le droit fil de ces considérations sur la langue française parlée au Québec. L'auteur s'interroge, avec beaucoup de pertinence, sur la qualité de cette langue. [...] Au fil des chapitres, nous assistons non seulement à la « défense » de la langue française mais aussi à son « illustration », pour reprendre les mots mêmes des jeunes poètes de la Pléiade.Musicien de formation, Claude Lagacé est très attentif à la beauté de la langue, à la justesse des mots, au rythme de la phrase et à la musicalité de la poésie. Humaniste et homme de culture, il s'exprime dans un style d'une clarté et d'une élégance remarquables. Toutes qualités qui sont de nature à susciter l'intérêt des passionnés de la langue.À la toute fin de son ouvrage, l'auteur formule un souhait qui résume sa pensée dans des mots que nous faisons nôtres : « Que la langue que nous parlons soit le plus beau témoignage de notre accession à la maturité. Il faut donc qu'elle soit correcte, bien articulée, expressive et comprise par tous les francophones de l'univers. »Extrait de la préface de Claude Pelletier