couverture

De l'écho canadien à la lanterne québécoise : comment la chanson est devenue la figure de proue de l’identité québécoise, 1850-2000

De Surmont, Jean-Nicolas

  • Éditeur : GID
  • ISBN 9782896340712
  • Paru le 30 octobre 2010
  • 29,95 $ *
  • Arts

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Résumé

Le titre de cet ouvrage évoque la dialectique entre la dimension spatiale et temporelle de la diffusion de la chanson. La récupération d'un répertoire et la préservation d'oeuvres reçues d'époque en époque constituent des éléments servant à la construction du patrimoine des pratiques vocales qui traverse l'histoire de la chanson canadienne. Au moment où les pratiques vocales du Québec ne font qu'imiter celles d'ailleurs, on peut dire qu'elles ne sont que l'écho des pratiques françaises et étasuniennes. L'émancipation du champ littéraire auquel participe la poésie vocale fera advenir la lanterne québécoise.

Biographie de l'auteur.e

Détenteur d'un doctorat sur l'ingénierie lexicale comme solution à l'étude des phénomènes chansonniers, auteur de plusieurs livres, conférencier, animateur pendant une quinzaine d'années d'une émission de radio multidisciplinaire, collaborateur pour divers périodiques tant en Europe qu'au Québec, Jean-Nicolas De Surmont s'intéresse à la chanson québécoise et française depuis de nombreuses années. Ses travaux sont publiés dans plus de vingt pays. Dans ce livre, il s'interroge sur les fondements historiques et épistémologiques de l'étude de la poésie vocale. Sa réflexion recourt à plusieurs disciplines : sociologie, histoire, littérature, linguistique et philosophie.

Quatrième de couverture

Le titre de cet ouvrage évoque la dialectique entre la dimension spatiale et temporelle de la diffusion de la chanson. La récupération d'un répertoire et la préservation d'oeuvres reçues d'époque en époque constituent des éléments servant à la construction du patrimoine des pratiques vocales qui traverse l'histoire de la chanson canadienne. Au moment où les pratiques vocales du Québec ne font qu'imiter celles d'ailleurs, on peut dire qu'elles ne sont que l'écho des pratiques françaises et étasuniennes. L'émancipation du champ littéraire auquel participe la poésie vocale fera advenir la lanterne québécoise. Ainsi, la chanson fut d'abord l'écho de la parole française avant de devenir la lanterne de la culture québécoise. C'est en m'inspirant de la nymphe Écho, qui, privée de sa parole normale par la déesse Hera lorsqu'elle tomba amoureuse de Narcisse, fut condamnée à ne répéter que les dernières paroles de celui qu'elle aimait, que j'ai pensé à ce titre signifiant : De l'écho canadien à la lanterne québécoise. L'écho canadien devint la lanterne québécoise lorsque furent mises en place les structures de diffusion et les assises juridiques et institutionnelles qui consacrèrent la parole du peuple québécois.