couverture

Québec sous la loi des mesures de guerre - 1918

Provencher, Jean

  • Éditeur : Lux
  • Collection : Mémoires des Amériques
  • 166 pages
  • ISBN 9782895961925
  • Paru le 9 septembre 2014
  • 16,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

En juillet 1917, voyant l’hécatombe se prolonger en ­Europe et sous la pression de l’Empire britannique, le premier ministre Borden vote la conscription. De nombreux Canadiens français refusent de s’y soumettre : l’armée canadienne est majoritairement anglophone et l’on sait de source sûre que les francophones, éparpillés, y endurent diverses brimades. Mais cette rébellion prend une tournure dramatique : elle vaut aux réfractaires l’intervention de l’armée fédérale, des perquisitions, des arrestations, la loi martiale.

Biographie de l'auteur.e

Historien indépendant depuis 35 ans, Jean Provencher est auteur ou coauteur d’une trentaine d’ouvrages. En 2011, il a obtenu le prix Gérard-Morisset du gouvernement du Québec, qui couronne l’ensemble d’une carrière consacrée au patrimoine. Il anime depuis quelques années le blogue.

Quatrième de couverture

« Ce qui frappe avant tout dans ce livre », écrit Fernand Dumont en préface, « ce sont ces déferlements de foules – 15 000 personnes certains jours – sans chefs, sans orga­nisation, sans stratégie un peu définie. Protestation qui ­venait du fond d’une pénible vie quotidienne, d’une ran­cœur entretenue au fil des ans mais jamais vraiment dite, d’une servitude qu’il était impossible de traduire dans un mouvement proprement politique. »En juillet 1917, voyant l’hécatombe se prolonger en Europe et sous la pression de l’Empire britannique, le premier ministre Borden vote la conscription. De nombreux Canadiens français refusent de s’y soumettre : l’armée canadienne est majoritairement anglophone et l’on sait de source sûre que les francophones, éparpillés, y endurent diverses brimades. Mais cette rébellion prend une tournure dramatique : elle vaut aux réfractaires l’intervention de l’armée fédérale, des perquisitions, des arrestations, la loi martiale.Ce livre raconte les cinq jours d’émeutes du printemps 1918, cinq jours dont l’issue a été funeste pour quatre Québécois. L’ironie de l’Histoire est parfois violente : pour s’être opposés à la guerre, des Québécois sont morts de la guerre, dans les rues mêmes de Québec.