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En cette veille de Noël, l'infortuné Ernest verra un de ses rêves se transformer en cauchemar. Confortablement installé dans son bain, notre garnement est sans cesse dérangé par la sonnerie de la porte. Sur le seuil enneigé, Ernest trouve chaque fois un gros cadeau anonyme. Ces mystérieux présents provoquent une véritable catastrophe dans la maison. Ernest appelle Émilie à la rescousse. Trop tard ?
À six ans, le jour de mon anniversaire, une très vieille dame aux allures de sorcière ? elle me faisait peur ! ? m'a offert l'album de la série Astérix intitulé Le combat des chefs. Je trouvais les Romains tellement rigolos que je me suis mis à tous les redessiner. Depuis, je n'ai jamais arrêté de dessiner.
Plus tard, à l'adolescence, parce que j'aimais dessiner, j'ai commencé à écrire. Bizarre ? Pas du tout, car pour faire de la bande dessinée, il faut d'abord avoir quelque chose à communiquer, à raconter. En fait, le dessin sert à véhiculer l'histoire. Sans histoire, pas de BD ! Aujourd'hui, je viens de terminer mon 18e album et je tente de faire « vivre » du mieux que je peux ? car ça prend du temps ! ? tous mes personnages : les jumeaux Ariane et Nicolas, le journaliste gaffeur Max Média et, bien sûr, Ernest, dans la collection du Raton Laveur.
