couverture

Subversifs hollywoodiens (Les)

L'esprit critique du cinéma grand public

Costes, Jean-Philippe

  • Éditeur : LIBER (QUÉBEC)
  • ISBN 9782895784913
  • Paru le 11 mai 2015
  • 40,00 $ *
  • Cinéma

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Résumé

Hollywood a successivement été un village indien, un ranch et une ville annexée par Los Angeles avant de devenir la capitale du cinéma américain. Depuis les années 1960, ce nom de légende a cessé de décrire une réalité tangible pour devenir un terme générique au contenu incertain, l'évocation d'un état d'esprit, d'une mythologie, dont l'intelligentsia s'est toujours méfiée. « Politiquement correcte, purement commerciale, incurablement futile et, par voie de conséquence, vainement divertissante, la plus vaste usine à rêves de la planète apparaît comme un cauchemar de platitude. En son sein, les ambitieux abdiquent toute ambition intellectuelle et le septième art se change en industrie au service de l'ordre. » Peut-on imaginer de la subversion dans ce système ? Absolument ! « Les films hollywoodiens offrent souvent deux niveaux de lecture. En surface, ils amusent aimablement les masses. Au fond, ils appellent au dépassement des dogmes et des valeurs communément admises. » En décryptant les oeuvres ambivalentes de vingt-neuf des plus talentueux mal-pensants d'Amérique, le présent ouvrage se donne ainsi pour mission de rendre « tout leur prestige à des cinéastes indûment réduits au rang d'industriels du spectacle ».

Biographie de l'auteur.e

Docteur en science politique de l'université Paris II Panthéon-Assas, Jean-Philippe Costes a, parallèlement à ses travaux universitaires, collaboré aux revues cinématographiques Hors Champ ( Canada ), Versus et Positif. Passionné par l'éthique, l'herméneutique et l'étude des techniques narratives, il a notamment rédigé, en collaboration avec l'Encyclopédie de l'Agora, un Dictionnaire critique du cinéma anglo-saxon.

Quatrième de couverture

Hollywood a successivement été un village indien, un ranch et une ville annexée par Los Angeles avant de devenir la capitale du cinéma américain. Depuis les années 1960, ce nom de légende a cessé de décrire une réalité tangible pour devenir un terme générique au contenu incertain, l'évocation d'un état d'esprit, d'une mythologie, dont l'intelligentsia s'est toujours méfiée. « Politiquement correcte, purement commerciale, incurablement futile et, par voie de conséquence, vainement divertissante, la plus vaste usine à rêves de la planète apparaît comme un cauchemar de platitude. En son sein, les ambitieux abdiquent toute ambition intellectuelle et le septième art se change en industrie au service de l'ordre. » Peut-on imaginer de la subversion dans ce système ? Absolument ! « Les films hollywoodiens offrent souvent deux niveaux de lecture. En surface, ils amusent aimablement les masses. Au fond, ils appellent au dépassement des dogmes et des valeurs communément admises. » En décryptant les oeuvres ambivalentes de vingt-neuf des plus talentueux mal-pensants d'Amérique, le présent ouvrage se donne ainsi pour mission de rendre « tout leur prestige à des cinéastes indûment réduits au rang d'industriels du spectacle ».