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Aujourd’hui, quand on étudie les travaux de Michel Foucault, on privilégie les thèmes généraux du savoir, du pouvoir et, plus particulièrement, de la subjectivité. C’est faire un peu rapidement l’économie d’une problématique plus fondamentale dans l’œuvre, puisque plus originaire et plus féconde. C’est cette problématique première de la folie qui sera analysée dans cet essai, du point de vue croisé de l’histoire, de l’épistémologie et, puisqu’il le faut bien, d’une certaine métaphysique.
Jean-Philippe Gendron détient une maîtrise en sociologie de l’Université Laval. Il complète actuellement une thèse de doctorat en histoire à l’Université du Québec à Montréal sur l’institutionnalisation des pratiques médicales entourant l’obésité. Il est aussi membre étudiant du Centre interuniversitaire de recherche sur la science et la technologie (CIRST) et fait partie du groupe de recherche « Regulating Difference : The Institutions of Medical Objectivity, 1945-2000 », qui rassemble des chercheurs de l’Université McGill et de l’Université du Québec à Montréal.
