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Boire et déboires : histoires d'alcool au Québec

Cazelais, Normand

  • Éditeur : Transcontinental
  • ISBN 9782894727171
  • Paru le 22 octobre 2014
  • 19,95 $ *

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Résumé

L'alcool nous accompagne tout au long de notre vie. Il agrémente les repas. Il berce les bons moments, ceux d'un anniversaire ou d'une fête entre amis par exemple. Mais il est aussi la source de bien des déboires, il brise des couples, fait sombrer des vies. L'alcool a marqué notre culture. Depuis l'Ordre de Bon Temps, fondé par Samuel de Champlain au début de la colonie, jusqu'à aujourd'hui, sa présence a imprégné nos moeurs. Qui n'a pas chanté « Prendre un p'tit coup, c'est agréable... » ? Qui, pour reprendre une vieille expression, n'a pas été « en boswell » un jour ou l'autre ? Gens de théâtre, peintres, poètes, romanciers, cinéastes ont accordé à l'alcool une place toute particulière dans leurs oeuvres. Dès 1668, l'intendant Jean Talon a donné vie à la première brasserie ; nombre d'autres ont suivi. Et aussi des distilleries, notamment au temps de la prohibition chez nos voisins du sud. La Société des alcools du Québec a remplacé la Commission des liqueurs. Qui n'a pas une histoire de contrebandier à raconter ? Récemment, la culture de la vigne a repris ses droits, et le vin québécois est revenu sur nos tables. Le cidre de glace, si typique de notre climat, est devenu un de nos fleurons. Cependant, au Québec comme ailleurs, on a voulu se prémunir des excès de la consommation d'alcool. Sont apparus cercles canadiens Lacordaire, ligues de tempérance, restrictions et contrôles divers. Leur ont succédé le programme Éduc'alcool, des centres de traitement de l'alcoolisme et des toxicomanies. Pour rappeler à chacun et chacune que, pris avec modération, l'alcool a meilleur goût. Boire et déboires explore d'un oeil parfois ironique et souvent attendri les multiples relations que les Québécois ont entretenues et entretiennent toujours avec l'alcool. Un grand voyage à travers les siècles, d'un bout à l'autre de notre société.