couverture

Travesties-kamikaze

Yvon, Josée

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Résumé

«Francine pensait à toutes ses amies: les crosseuses, les tuées, les abusées, les stupides, les merveilleuses.» Celles-là et une foule d’autres sont les facettes qui scintillent, les insectes qui grouillent, pris dans l’engrenage des marges, au sein de Travesties-kamikaze.«Toutes les situations et personnages décrits dans ce livre ne font aucunement partie de la fiction et toute ressemblance avec des personnes vivantes ou mortes ou des lieux réels est voulue et écrite pour les représenter.» Les fragments de récits, de poèmes, les collages qui composent Travesties-kamikaze en font un objet chargé, dégénéré et puissant. La réalité apparaît en gros plan, en morceaux; le fil des événements se dissout dans la nuit et dans l’alcool, dans les viols et les coups de couteau, les drogues et les médicaments.Pour Francine, Gina, Brigitte, Jasmine, la narration furieuse et imagée de Josée Yvon se fait antre, lieu percé de « trous dans le plâtre qui s’effrite, mais confortable, chaud, bizarre, attirant, peut-être une famille».«Et elle a ajouté: “Je suis une revendication quand je manque de gaz.”»

Biographie de l'auteur.e

Poète et romancière, Josée Yvon naît à Montréal en 1950. Après des études en littérature, puis en théâtre, elle obtient le Prix des Jeunes auteurs de la Nouvelle Compagnie théâtrale en 1969 pour une pièce intitulée L’invention. Elle participe à des créations collectives du Grand Cirque Ordinaire et du Théâtre Sans Fil. À compter de 1974, elle cosigne de nombreux textes avec Denis Vanier, surtout dans Hobo-Québec. Son premier livre, Filles-commandos bandées, paraît dans la revue les herbes rouges en 1976. Suivra Travesties-kamikaze aux Éditions Les Herbes rouges en 1980. Durant sa carrière, elle signera onze titres et publiera poèmes et critiques dans de nombreuses revues. Atteinte du sida, elle meurt en 1994.