couverture

Tous les corps naissent étrangers

Léger, Hugo

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Résumé

Jean-Jacques Darrieux est un homme dont la réussite sociale est indéniable. Il a laissé loin derrière lui ses origines modestes, sa famille dysfonctionnelle, sa mère alcoolique et son père violent. Il a connu la gloire, en tant que présentateur de nouvelles télévisées, et il est maintenant le président d’un important cabinet de relations publiques. Il aime l’argent, et il en a beaucoup. Il n’a pas d’amis, il est vrai, mais il a des relations et il est membre de deux CA. Il n’a plus d’épouse, mais il a une maîtresse qui a de la classe ; il ne l’aime pas, mais il l’apprécie. Il a aussi un entraîneur personnel, qui est la seule personne à qui il obéit. Il y a pourtant une faille dans la vie de cet homme riche, puissant et sûr de lui, une imperfection qui échappe à son contrôle et dont il ne parle à personne: son fils de seize ans, lourdement handicapé, est condamné à passer sa vie dans un lit d’hôpital et à mourir avant lui. C’est un corps étranger. Hugo Léger rend avec une égale vivacité la cruauté du monde des affaires et la vulnérabilité de son personnage principal. Jean-Jacques Darrieux est un vautour redoutable, certes, un misanthrope cynique et misogyne, mais c’est aussi, quoi qu’il en dise, un père soucieux de son fils et un homme capable de tendresse. Et un PDG qui aime troquer son complet Boss pour un costume de chevalier dans un corps de tambours et clairons où il joue de la grosse caisse.

Biographie de l'auteur.e

Après avoir étudié la sociologie, Hugo Léger s’est adonné au journalisme, collaborant notamment au Devoir, à L’actualité et au Elle Québec. Est venu le jour où il a fait le saut en publicité, désireux d’enfin en finir avec la chanson de Chef Boyardee qui lui trottait dans la tête depuis l’enfance. Après un bref passage chez Cossette, il est entré en 1994 à l’agence Bos, désormais DentsuBos, dont il a été le vice-président création.Aujourd’hui libre comme l’air, il pige à droite et à gauche, et continue de raconter des histoires à qui veut bien les lire ou les entendre. « Parce que je ne sais rien faire d’autre. »