couverture

Oiseau noir : roman (L')

Basilières, Michel

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Résumé

Grand-papa et l'Oncle accomplissent un travail plutôt inusité : ce sont des pilleurs de tombes ! Quant à Papa et à Maman, ni l'un ni l'autre n'ont jamais travaillé. Et puis, il y a les deux enfants. Le premier, Jean-Baptiste, est écrivain. Il sera bien malgré lui au coeur d'un affrontement entre anglophones et francophones. La vraie coupable ? Sa soeur Marie, qui est felquiste et poseuse de bombes, rien de moins. Un roman qui tord le cou à l'histoire.

Quatrième de couverture

Quelle drôle de famille que celle des Desouche. Au fait, de quelle souche est-elle issue ? Difficile à dire, parce que les membres de cette famille hybride parlent en anglais entre eux, bien que la branche paternelle soit tout à fait française. Et s'il ne s'agissait que de cela. En fait, cette anomalie n'est que le symptôme d'un dysfonctionnement autrement inquiétant. Précisons dans un premier temps que trois générations de Desouche (les grands-parents, les parents, les enfants) vivent dans la même maison, dont l'une des caractéristiques est qu'elle est chauffée au gaz en étant branchée illégalement sur l'alimentation du salon mortuaire qui est situé de l'autre côté de la rue. Et puis, puisqu'il est question de morts, signalons que Grand-papa et l'Oncle accomplissent un travail plutôt inusité : ce sont des pilleurs de tombes ! Quant à Papa et à Maman, ni l'un ni l'autre n'ont jamais travaillé. Et puis, il y a les deux enfants. Le premier, Jean-Baptiste, est écrivain. Il sera bien malgré lui au coeur d'un affrontement entre anglophones et francophones. La vraie coupable ? Sa soeur Marie, qui est felquiste et poseuse de bombes, rien de moins. On aura compris qu'entrer dans cette famille, c'est risquer de marcher sur une mine antipersonnel. Plutôt explosif. Sans compter que Grâce, la corneille, sème la discorde dans la maisonnée : elle a arraché de son orbite l'oeil de Grand-papa. Une lutte de territoire ! Entrez dans l'univers « gothique » de Michel Basilières. Vous apprendrez que cet auteur, qui vit à Toronto, connaît fort bien l'histoire du Québec (il a grandi à Montréal !), mais qu'il la maltraite avec un sans-gêne qui nous bouscule, sans toutefois nous choquer. La fiction est la fiction. Alors pourquoi ne pas s'en donner à coeur joie ?