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Qui a le privilège de dire nous voulons que le monde soit ainsi? Qui a le pouvoir de décider ce qu'il faut protéger, ce qu'il faut défendre? Nous sommes en train de créer le sens de ce qui arrive, nous déployons de nouveaux imaginaires, ouvrons les possibles pour les générations futures. Qu'est-ce qui, à ce moment précis, est en train d'être oublié? En posant ces questions, nous ouvrons un espace pour que celles qui le souhaitent puissent se réapproprier le terme écoféminisme.Les autrices de l'agenda, qu'elles se revendiquent ou non de l'héritage des luttes écoféministes, se sentent interpellées par ce terme et poursuivent toutes un objectif commun: une justice écologiste, féministe et décoloniale. Leurs stratégies de résistance contre la domination de la nature se croisent et se répondent. Elles bâtissent un monde sans hiérarchie, sans exploitation. Quels rôles les femmes occupent-elles lorsque vient le temps de protéger un fleuve, de bâtir un écovillage, de résister à l'extractivis
Clara Lamy étudie la littérature à l'UQAM et dirige L'Agenda des femmes pour une seconde fois cette année. Elle a publié ses poèmes dans la revue Estuaire et réalise des courts métrages documentaires.
Qui a le privilège de dire nous voulons que le monde soit ainsi? Qui a le pouvoir de décider ce qu'il faut protéger, ce qu'il faut défendre? Nous sommes en train de créer le sens de ce qui arrive, nous déployons de nouveaux imaginaires, ouvrons les possibles pour les générations futures. Qu'est-ce qui, à ce moment précis, est en train d'être oublié? En posant ces questions, nous ouvrons un espace pour que celles qui le souhaitent puissent se réapproprier le terme écoféminisme. Les autrices de l'agenda, qu'elles se revendiquent ou non de l'héritage des luttes écoféministes, se sentent interpellées par ce terme et poursuivent toutes un objectif commun: une justice écologiste, féministe et décoloniale. Leurs stratégies de résistance contre la domination de la nature se croisent et se répondent. Elles bâtissent un monde sans hiérarchie, sans exploitation. Quels rôles les femmes occupent-elles lorsque vient le temps de protéger un fleuve, de bâtir un écovillage, de résister à l'extractivisme, de soigner une communauté et de revendiquer une justice climatique? C'est ce que ce collectif, composé de voix ancrées au Québec, en Haïti, au Sénégal et en France, souhaite mettre en lumière.Avec des textes de Delphine Abadie, Dalila Awada, Catherine Beau-Ferron, Elsa Beaulieu Bastien, Marie-Josée Béliveau, Laïty Fary Ndiaye, Marie-Andrée Gill, Mathilde Gouin-Bonenfant, Lourdenie Jean, Laure alias Game of Hearth, Sabine Lamour, Anahi Morales Hudon et Alejandra Zaga Mendez.
