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Oubli après nous : roman (L')

Élie, Jérôme

  • Éditeur : Éditions de la Pleine lune
  • Collection : Plume
  • 125 pages
  • ISBN 9782890242067
  • Paru le 1 novembre 2010
  • 19,95 $ *
  • Littérature québécoise

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Résumé

Quand il était enfant, Ray Cormier partit avec son père dans la péninsule du Niagara pour y faire la cueillette des fruits. Mais au retour, un événement incompréhensible est venu bouleverser sa vie. Incapable de partager ce souvenir avec ses proches, il se confie au docteur Bergue, comme le fera à son tour Jean-Luc Ponteil, aux prises lui aussi avec des troubles de la mémoire.« Des événements récents, formidables et incompréhensibles nous avaient conduits à penser que ce dont nous étions le plus assurés, ce dont jamais à ce jour nous n’avions eu à nous soucier, depuis peu nous était soustrait. Quoi donc ? Le soleil ? Le roi de France ? Notre salut ? Non. La réalité même. Par nappes et effluves, une étrange absence imprégnait le monde. Les choses, les êtres nous paraissaient perdre de leur substance. » [extrait]

Biographie de l'auteur.e

Les romans de Jérôme Élie nous entraînent dans un univers à la fois fabuleux et fantastique, un monde des limites où tout n’est que vertige et illusion, au-delà de l’apparente vérité.Dès son premier livre, paru en 1994 sous le titre audacieux de Dieu en personne, la critique n’a pas manqué de saluer le grand talent de Jérôme Élie :« œuvre originale, fascinante », écrivait Réginald Martel dans La Presse. Jacques Allard ajoutait dans Le Devoir : « Jérôme Élie impressionne par la hauteur de son ambition. »En 1996, lors de la parution de La Morte du pont de Varole, Réginald Martel déclarait : « Jérôme Élie nous monte un bateau dont la figure de proue a l’inquiétante beauté du diable. »« L’Homme qui pesait plus lourd nu qu’habillé, [paru en 1999] serait donc également un roman carnavalesque, une farce au second degré où surgit de loin en loin une critique acerbe du monde contemporain, où sont moqués la publicité et ces personnages publics, si friands des micros et des caméras. […] C’est une superbe interrogation de notre rapport à la connaissance, à la réalité », écrivait Robert Chartrand dans Le Devoir.