couverture

Histoire de l'humour au Québec

Aird, Robert

  • Éditeur : VLB
  • ISBN 9782890058538
  • 18,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Considéré comme quasi honteux au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en raison de sa condamnation par l'Église et les élites, le rire est devenu au Québec une industrie triomphante avec son école, son musée, ses galas et son festival. L'humour et le comique de scène ont occupé divers lieux - théâtres, cabarets, boîtes à chansons, salles de spectacle et grandes scènes extérieures. Ils sont à l'origine du succès d'innombrables vedettes, qu'on pense par exemple à La Poune, Dominique Michel, Yvon Deschamps, Claude Meunier ou Daniel Lemire. Et, avec le temps, l'humour a ainsi fini par envahir presque tout l'espace public. Ses thèmes renvoient toujours à la conjoncture sociale et politique du moment. Si l'on a beaucoup affirmé, après Bakhtine, que le rire était subversif et démocratique, son histoire au Québec donne à penser qu'il peut aussi être un redoutable instrument de récupération et de normalisation. Cet essai est précédé d'une préface de François Parenteau des Zapartistes.

Biographie de l'auteur.e

Robert Aird est diplômé en histoire de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Auteur de L'histoire de l'humour au Québec, de 1945 à nos jours (VLB éditeur, 2004), il est historien de l'humour au Québec. En 2009, il a coécrit, avec Mira Falardeau, Histoire de la caricature au Québec. Il a également publié plusieurs articles et communiqués sur l'humour. Il a conçu le cours d'Histoire culturelle du comique au Québec donné à la TÉLUQ et enseigne l'histoire du comique à l'École nationale de l'humour, mais s'intéresse aussi aux relations internationales du Québec, comme en témoigne son livre André Patry et la présence du Québec dans le monde (VLB éditeur, 2005). En 2010, il a publié Histoire politique du comique au Québec.

Quatrième de couverture

Considéré comme quasi honteux au lendemain de la Seconde Guerre mondiale en raison de sa condamnation par l'Église et les élites, le rire est devenu au Québec une industrie triomphante avec son école, son musée, ses galas et son festival. L'humour et le comique de scène ont occupé divers lieux - théâtres, cabarets, boîtes à chansons, salles de spectacle et grandes scènes extérieures. Ils sont à l'origine du succès d'innombrables vedettes, qu'on pense par exemple à La Poune, Dominique Michel, Yvon Deschamps, Claude Meunier ou Daniel Lemire. Et, avec le temps, l'humour a ainsi fini par envahir presque tout l'espace public. Ses thèmes renvoient toujours à la conjoncture sociale et politique du moment. Si l'on a beaucoup affirmé, après Bakhtine, que le rire était subversif et démocratique, son histoire au Québec donne à penser qu'il peut aussi être un redoutable instrument de récupération et de normalisation. Cet essai est précédé d'une préface de François Parenteau des Zapartistes.