Une heure avant la fin du monde

Ces textes ont été choisis parmi l'oeuvre journalistique de J. Roth. Ils dénoncent le développement d'un nationalisme agressif dès les années 1920 : l'avènement du nazisme. Ils avertissent l'Europe : aucune alliance avec les nazis n'est possible. L'histoire se développe au jour le jour au fil des articles et présente de nombreux détails pris sur le vif.

Une heure avant la fin du monde . « Quel fourmillement dans ce monde, une heure avant sa fin ! Les ministres, ces garçons de course de l'Europe, courent d'un poste perdu à un autre et un malheur nouveau fleurit dans les ruines ! Tous les États entretiennent avec eux des " relations amicales ". Leurs relations amicales [...] reposent en outre sur le principe de la soi-disant " non-ingérence ", c'est-à-dire qu'il est interdit au locataire Müller du premier étage de monter au deuxième quand justement le locataire Meier bat son enfant à mort. »
Joseph Roth, 1934 . Joseph Roth, dès avant 1933, année où il se réfugia à Paris, laissa des articles brûlants sur cette « fin du monde » que sera la Seconde Guerre mondiale. Incisifs, parfois jusqu'à la violence, ironiques, parfois jusqu'à la caricature, les textes ici rassemblés confirment que le talent de Roth journaliste égale celui de Roth romancier et possèdent une résonance toujours actuelle.. « Roth surprend par l'originalité de sa pensée, sa liberté, son ton décidé. Une heure avant la fin du monde rassemble quelques-uns de ses textes essentiels. »
Daniel Rondeau, L'Express. « Une implacable intelligence à l'oeuvre. »
Raphaëlle Leyris, Les Inrockuptibles. « Le sens de la formule, le souci du détail, l'empathie et l'ironie donnent à ces textes une profondeur et une grâce poétique. »
Thierry Cecille, Le Matricule des anges.