couverture

Phédon (Le)

Philosopher en présence de la mort : cours à l'université de Paris VII, 5 octobre 1993-24 janvier 1994

Lévy, Benny

  • Éditeur : Verdier
  • Collection : Verdier poche
  • ISBN 9782864329992
  • Paru le 19 novembre 2018
  • 26,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Ce texte de Platon transcrit les dernières réflexions de Socrate face à l'imminence de la mort alors qu'il vient de boire la ciguë. Cette lecture critique met l'accent sur son attitude à l'égard de ses proches dans ses derniers instants de vie. Elle examine également les changements de positions corporelles en fonction du propos comme une ultime démonstration des liens entre théorie et pratique.

Quatrième de couverture

Le Phédon . Philosopher en présence de la mort . Cours à l'université de Paris VII, 1993-1994 . Le Phédon  de Platon est un « « dialogue extrême », qui met en scène Socrate philosophant avec ses amis les plus fidèles quelques heures avant sa mort. Il inaugure le commencement de la philosophie telle quelle s'est écrite et a été transmise. Face à la mort, Socrate est vivant, on ne peut plus. Il rit, pense, se meut, frotte ses jambes endolories, rassure ceux qui l'entourent, fait preuve d'ironie et d'humour ; surtout il parle.. Dans la lecture qu'il propose du Phédon, Benny Lévy prête une attention sans faille à ce que ce dialogue donne à voir et à entendre de la posture socratique. Il remarque ainsi que toutes les grandes articulations du texte sont scandées par des changements de position du corps de Socrate qui, bientôt, se raidira sous l'effet de la ciguë. Il se demande quel est le sens de ce rêve que Socrate veut à tout prix interpréter avant de mourir et qui l'invite à « composer » ou à « faire de la musique ».. Benny Lévy tient que les formules les plus abstraites et les plus théoriques ne sauraient être séparées de leurs significations existentielles, que c'est à cette aune qu'il faut en éprouver la pertinence. Complexe de ce fait, sa lecture vise pourtant à retrouver la simplicité : « Lire, dit-il à ses élèves, c'est redevenir simple, frôler la naïveté. Il faut beaucoup de ruses de lecture pour retrouver cette naïveté. ». Le dialogue « extrême » appelle une lecture extrême, scrupuleusement soucieuse de la lettre du texte et qui tient qu'au coeur de cette lettre se donne toujours un au-delà : celui de la vie de la pensée..