couverture

Plus secrète mémoire des hommes

Roman

Sarr, Mohamed Mbougar

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Résumé

Paris, 2018. Diégane Latyr Faye, jeune écrivain sénégalais, rencontre sa compatriote Siga D. La sulfureuse sexagénaire lui transmet Le labyrinthe de l'inhumain, un livre paru en 1938 et écrit par un certain T.C. Elimane. Fasciné, Diégane part sur les traces de cet homme mystérieux. Prix Transfuge du meilleur roman de langue française 2021.

Biographie de l'auteur.e

Mohamed Mboucar Sarr, né en 1990 au Sénégal, vit en France et a publié trois romans : Terre ceinte (Présence africaine, 2015, prix Ahmadou- Kourouma et Grand Prix du roman métis). Silence du chœur (Présence africaine, 2017, prix Littérature-Monde - Étonnants Voyageurs 2018) et De purs hommes (Philippe Rey/Jimsaan, 2018).

Quatrième de couverture

En 2018, Diégane Latyr Paye, jeune écrivain sénégalais, découvre à Paris un livre mythique, paru en 1938 : Le Labyrinthe de l'inhumain. On a perdu la trace de son auteur, qualifié en son temps de « Rimbaud nègre », depuis le scandale que déclencha la parution de son texte. Diégane s'engage alors, fasciné, sur la piste du mystérieux T.C. Elimane, où il affronte les grandes tragédies que sont le colonialisme ou la Shoah. Du Sénégal à la France en passant par l'Argentine, quelle vérité l'attend au centre de ce labyrinthe ?

Sans jamais perdre le fil de cette quête qui l'accapare, Diégane, à Paris, fréquente un groupe de jeunes auteurs africains : tous s'observent, discutent, boivent, font beaucoup l'amour, et s'interrogent sur la nécessité de la création à partir de l'exil. Il va surtout s'attacher à deux femmes : la sulfureuse Siga, détentrice de secrets, et la fugace photojournaliste Aïda...

D'une perpétuelle inventivité, La plus secrète mémoire des hommes est un roman étourdissant, dominé par l'exigence du choix entre l'écriture et la vie, ou encore par le désir de dépasser la question du face-à-face entre Afrique et Occident. Il est surtout un chant d'amour à la littérature et à son pouvoir intemporel.

« Le temps est assassin ? Oui. Il crève en nous l'illusion que nos blessures sont uniques. Elles ne le sont pas. Aucune blessure n'est unique. Rien d'humain n'est unique. Tout devient affreusement commun dans le temps. Voilà l'impasse ; mais c'est dans cette impasse que la littérature a une chance de naître. »