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Réunit les études, parues dans des numéros des Collections de l'Histoire sur la politique allemande de répression et d'extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale, l'organisation administrative et matérielle des camps, la réaction face au génocide des différents états européens, des populations civiles et des Alliés, et la construction de l'histoire et de la mémoire du génocide.
Le 27 janvier 1945, les soldats de l'Armée rouge entrent dans l'immense complexe d'Auschwitz.. Le 18 octobre 2002, les ministres européens de l'Éducation, réunis au Conseil de l'Europe, décident d'établir dans les établissements scolaires des 48 pays signataires de la Convention culturelle européenne, une journée à «la mémoire de l'Holocauste et de la prévention des crimes contre l'humanité». La plupart des pays - dont la France - ont choisi la date anniversaire de la libération des camps d'Auschwitz. Le nom d'Auschwitz s'est imposé à la conscience universelle comme le symbole de la Shoah et comme celui du mal absolu.. Parce que le devoir de mémoire est une coquille vide s'il ne s'accompagne pas du devoir de connaître, cet ouvrage, qui rassemble les articles publiés dans L'Histoire par les plus grands spécialistes - français et étrangers -, présente et analyse les différentes étapes du génocide des Juifs, en s'arrêtant sur les mécanismes de l'extermination, le rôle des bourreaux, celui des complices, celui des spectateurs, et enfin sur la construction de la mémoire du génocide.. Couverture: ullstein bild/AKG-images.
