couverture

Shangri-La : par la route du thé et des chevaux

Yamashita, Michael

  • Éditeur : National geographic
  • ISBN 9782845823914
  • Paru le 20 novembre 2012
  • 67,95 $ *
  • Arts

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Résumé

Le photographe Michael Yamashita a parcouru la mythique route qui permettait, depuis des siècles, à la Chine de s'approvisionner en chevaux au Tibet en échange de thé, et fait découvrir les paysages et la culture millénaire de cette région isolée.

Quatrième de couverture

!!TL!!La National Geographic Society est l'une des plus vastes organisations à vocation scientifique et éducative et à but non lucratif au monde. Fondée en 1888 pour le développement et la diffusion de la connaissance géographique, la National Geographic Society agit pour sensibiliser et inciter à prendre une part active dans la protection de la planète. Elle touche chaque mois plus de 375 millions de personnes dans le monde grâce à son magazine mensuel, National Geographic, et à d'autres revues, mais aussi par sa chaîne de télévision - National Geographic Channel - des documentaires, de la musique, des émissions de radio, des films, des livres, des DVD, des cartes, des expositions, des événements, des médias interactifs et tous les produits dérivés. National Geographic a financé plus de 9 400 recherches scientifiques, projets de conservation et de protection, mais aussi des programmes pour combattre l'illettrisme.. La légendaire Chamagudao, la « route du Thé et des Chevaux », est un réseau de sentiers muletiers qui relia pendant plus de 1 000 ans les provinces du Sichuan et du Yunnan, en Chine occidentale, à Lhassa, la capitale du Tibet : s'étirant sur 2 350 km, elle serpentait à travers le plateau balayé par le vent et érodé par la neige, franchissait à gué les eaux glaciales du Yangzi Jiang, du Mékong et de la Salouen et longeait des précipices vertigineux menant à des cols de plus de 5 000 m d'altitude avant de redescendre vers la ville sainte. Reliant les monastères, les villages et les groupes ethniques les plus isolés, la Chamagudao se développa à partir du Xe siècle pour satisfaire un échange commercial historique entre le puissant empire chinois et le peuple tibétain. L'armée chinoise avait besoin des chevaux tibétains, réputés pour leur robustesse et leur pied sûr, afin de repousser les envahisseurs mongols venus du nord, tandis que les Tibétains ne pouvaient plus se passer de thé : introduit au Tibet au VIIe siècle, le thé était devenu un produit de première nécessité pour la population, qui le consomme mélangé à du sel et à du beurre de yack. L'échange du thé contre des chevaux connut son apogée au XIIIe siècle - la Chine troquait alors des millions de kilos de thé contre quelque 25 000 chevaux par an -, mais le commerce se poursuivit le long de la Chamagudao jusqu'en 1950, grâce à l'abnégation des porteurs de thé qui convoyaient, au péril de leur vie, les briques de thé noir à dos d'homme, de yack ou de mulet jusqu'à Lhassa.. Aujourd'hui, la Chamagudao disparaît sous un réseau de routes goudronnées sillonnées par les voitures et les camions et, alors que la culture chinoise absorbe peu à peu les traditions tibétaines, la route du Thé et des Chevaux apparaît comme la relique d'un temps révolu. Hormis les monastères qui la jalonnaient, il n'existera bientôt plus aucun témoignage de cette route commerciale autrefois si importante. Les besoins des Chinois en chevaux disparurent au XVI