couverture

Kant dans les dernières années de sa vie

Précédé de La mort du philosophe

Cousin, Victor

  • Éditeur : Manucius
  • Collection : Le philosophe
  • ISBN 9782845780798
  • Paru le 31 mars 2009
  • 19,95 $ *
  • Philosophie

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Résumé

La mort d'Emmanuel Kant a provoqué la parution de multiples chroniques qui se sont révélées être la réécriture, voire la simple copie d'un texte unique et secret, celui du diacre, ami et secrétaire du philosophe Ehrgott André C. Wasianski. Cet ouvrage offre la réédition de la réécriture de V. Cousin éditée en 1830. La mort du philosophe suit pas à pas les plagiats du texte source.

Quatrième de couverture

La mort de Kant a été l'occasion d'un nombre fort remarquable de chroniques - environ six - dont la plus célèbre est, sans conteste, celle de Thomas de Quincey : Les derniers jours d'Emmanuel Kant.. Ces multiples récits, qui ne doivent rien à un approfondissement de la connaissance des derniers instants du philosophe, se sont avérés être la réécriture - voire le simple recopiage - d'un texte unique et secret, celui du diacre, ami, secrétaire et exécuteur testamentaire que fut E.A. Wasianski Son Emmanuel Kant dans ses dernières années, publié à Kônigsberg au lendemain de la mort du fondateur de la philosophie criticiste, le 12 février 1804, ne parviendra en France, sous son nom propre, qu'en 1985.. Jean-Jacques Gonzales, dans sa Mort du philosophe, suit, pas à pas, le labyrinthe des copies, plagiats et autres effacements du texte source, tous animés, par un identique et funeste souci d'écrire indéfiniment le même texte.. Et pour plus de clarté - ou de confusion -, les éditions Manucius ont décidé de rééditer le manuscrit manquant depuis plus d'un siècle et demi, le Kant dans les dernières années de sa vie de Victor Cousin (1830), et qui se révèle, lui aussi, possédé par le vertige infini de la réécriture du Même, prisonnier de cette fascination noire et grinçante pour les derniers jours du philosophe qui irradie l'ensemble de la littérature funéraire kantienne, archives toutes borgésiennes en lesquelles se côtoient Pierre Ménard, Ireneo Funes, et le Gardien aveugle de la Bibliothèque de Babel..