couverture

Résistances chrétiennes dans l'Allemagne nazie : Fernand Morin, compagnon de cellule de Marcel Callo

Morin, Dominique

  • Éditeur : Karthala
  • Collection : Signes des temps
  • ISBN 9782811111564
  • Paru le 14 mai 2014
  • 38,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

La fille de Fernand Morin retrace le parcours de ce dernier pendant la Seconde Guerre mondiale, et en particulier lors de son emprisonnement à Gotha avec d'autres jeunes catholiques français de la JOC envoyés en Allemagne en 1943 dans le cadre du STO, parmi eux, Marcel Callo mort en 1945 à Mauthausen et béatifié en 1987.

Quatrième de couverture

Pendant la Seconde Guerre mondiale, de jeunes catholiques français ont résisté à la propagande nazie qui voulait les réduire à des esclaves en les soumettant au travail forcé sur le territoire de l'Allemagne nazie. Le plus connu d'entre eux est Marcel Callo. Ouvrier typographe, il fut envoyé le 19 mars 1943 comme travailleur déporté en Allemagne. Il y mourut deux ans plus tard, le 19 mars 1945, au camp de concentration de Mauthausen. L'Église catholique l'a béatifié en 1987.. Sur douze compagnons, arrêtés également en 1944 pour cause d'action catholique et emprisonnés ensuite dans la même cellule à Gotha en Thuringe, huit moururent en camp de concentration et quatre revinrent en 1945 en France. L'un d'entre eux, Fernand Morin, nous livre ici ses mémoires grâce à l'entremise de sa fille, Dominique Morin. Elle a rassemblé ses paroles et ses différents écrits, les accompagnant du témoignage des survivants ou des proches des disparus de ce groupe de Gotha qu'elle a connus elle-même. Ci-dessus une photo de Fernand Morin prise en Allemagne à l'âge de 23 ans au cours de l'année 1943.. « La loi sur le STO (Service du travail obligatoire) a posé un problème inédit au catholicisme français, selon qu'on s'y soumettait ou qu'on lui désobéissait, écrit dans la préface Émile Poulat. Dans le premier cas, c'était la porte ouverte à l'Action catholique sous une forme inédite : comment devait se comporter un jeune catholique exilé loin des siens, dans des conditions de vie auxquelles rien ne le préparait ? Marcel Callo y mourut. Fernand Morin en est revenu. Tous deux portent également témoignage »..