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De 1940 jusqu'à leur disparition quasiment simultanée en 1963, Edith Piaf et Jean Cocteau ont entretenu une longue amitié, nourrie par une admiration réciproque. A partir de leur correspondance, l'auteur révèle les ressorts intimes de leur relation. Il montre qu'E. Piaf lisait assidûment l'écrivain, lequel assistait à de nombreuses prestations de la chanteuse.
11 octobre 1963. Alors qu'on lui passe commande d'un hommage à Édith Piaf, qui vient de s'éteindre, Jean Cocteau est lui-même victime d'une crise cardiaque. Le poète, le cinéaste, le peintre, l'homme de théâtre n'aura survécu que 24 heures à la reine de la chanson réaliste.. C'est la fin d'une longue complicité. Pendant vingt-trois ans, ils se sont écrit. Elle l'appelle « le Ronsard d'aujourd'hui », il lui trouve « un front de Bonaparte ».. Cocteau ne manque aucune des premières de Piaf, qui lit avec délectation tous les ouvrages de Cocteau, voit tous ses films, admire ses dessins et ses sculptures... Il lui écrit le monologue du Bel Indifférent qu'elle joue sur scène avec Paul Meurisse.. Ils ont appris à se connaître et s'apprécier, jusqu'à se ressembler. Cocteau apaise Piaf. À son contact, ses tourments s'effacent. Piaf enivre Cocteau. Elle le subjugue. S'appuyant sur leur correspondance inédite, l'auteur révèle toutes les dimensions d'une amitié..
