couverture

Ma mère est un flamant rose

Ruel, Francine

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Résumé

Dans ce livre, j'ai tracé une esquisse de cette femme qui a été ma mère et qui est partie trop vite, en mélangeant anecdotes et réflexions, moments dramatiques et humoristiques, en me promenant entre l'avant et l'après départ de mon père. De courts chapitres, de petits tableaux ne livrant que les impressions qui restent en mémoire, pour raconter celle que j'ai eu très peu de temps pour côtoyer.

Biographie de l'auteur.e

Francine Ruel « promène » son talent et son imaginaire depuis quarante ans entre le jeu, l'animation et l'écriture. Figure connue du petit et du grand écran, elle a interprété divers rôles dans des films tels Coteau rouge, Aurore et Monsieur Lazhar ainsi que dans des séries télévisées, dont Scoop, qui lui a valu en 1993 un prix Gémeaux pour la meilleure interprétation dans un rôle de soutien. En plus de sa carrière de comédienne, Francine Ruel a touché à tous les types d'écriture : pour la télévision, dans des émissions pour les enfants (Minute Moumoute, Du soleil à cinq cennes, Pop citrouille, Court-circuit) et dans des dramatiques (Un chemin perdu d'avance, Porte de secours, De l'autre côté du miroir, Fermer l'œil de la nuit…), pour le théâtre (Les Trois Grâces, Le Dernier Quatuor d'un homme sourd, Les Sables émouvants, sans compter une participation à la pièce Broue), pour le cinéma (La dernière y restera), pour la chanson (textes pour Louise Forestier, Marie-Claire Séguin et Marie Carmen). En littérature, Francine Ruel a d'abord signé deux romans jeunesse (Des graffiti à suivre… et Mon père et moi) et deux contes pour tous, d'après l'œuvre de Marc-Aurèle Fortin (L'Enfant dans les arbres) et de Marc-Aurèle de Foy Suzor-Coté (Marion et le Bout du bout du monde) pour le Musée national des beaux-arts du Québec. Elle a également publié deux recueils de chroniques parus dans le quotidien Le Soleil (Plaisirs partagés et D'autres plaisirs partagés) et quatre romans (Cœur trouvé aux objets perdus et sa trilogie du bonheur : Et si c'était ça, le bonheur ?, Maudit que le bonheur coûte cher ! et Bonheur, es-tu là ?). Et si c'était ça, le bonheur ? et Maudit que le bonheur coûte cher !, vendus à plus de 120 000 exemplaires, ont également été publiés en format de poche dans la collection 10/10.

Quatrième de couverture

« Elle était minuscule et elle prenait toute la place. Avec sa voix rauque de fumeuse, elle en imposait du haut de ses cinq pieds, juchée en permanence sur des talons aiguilles. Elle passait ses journées debout, à travailler sans relâche, et ce n'est qu'une fois à la maison, brisée de fatigue, qu'elle acceptait de descendre de cette estrade qui semblait lui permettre de tout diriger. L'homme de la maison, c'était elle, Mado, ma mère.Je l'admirais, je la craignais, je l'aimais énormément. Je lui en voulais d'être trop originale, pas tout à fait comme les mères normales de mon entourage; je lui reprochais tout bas d'être à la fois la mère et le père, puisque celui-ci avait quitté la maison alors qu'elle n'avait que trente-deux ans et cinq filles. Dans ce livre, par petits tableaux livrant les impressions qui restent en mémoire, j'ai tenté de raconter Mado, ma mère. »