couverture

Petits marronnages

Kellough, Kaie

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Avez-vous déjà entendu parler de Marie-Josèphe Angélique, l’esclave qui a mis le feu à la demeure de sa maîtresse et incendié une partie de Montréal? Savez-vous ce qu’il est advenu des statues de Nubiens qui flanquaient jusqu’à tout récemment l’ascenseur du Ritz-Carlton? Peut-être n’êtes-vous pas sans connaître Hamadou Diop, cet espion qui a échoué à abattre le révolutionnaire Aquin dans les Alpes suisses. Mais vous ignorez sûrement qu’il se terre depuis dans le tunnel de la station Peel. Et le nom de Kaie Kellough, vous dit-il quelque chose? Non? Pourtant, cet auteur a signé plusieurs livres au début du XXIe siècle, avant la montée des eaux du fleuve et l’exode des propriétaires du sud de Montréal vers les appartements à louer du quartier Saint-Michel.Dans Petits marronnages, Kaie Kellough s’engouffre dans les interstices de l’histoire officielle pour tirer de l’oubli les figures fictives ou bien réelles des diasporas caribéennes et africaines. Musiciens et autostoppeurs, poètes et banlieusards sans histoire, agents secrets et historiens, domestiques et révolutionnaires s’y croisent et s’y recroisent dans une improvisation débridée sur le thème du déracinement.Encensé par la critique à sa parution en anglais, ce premier recueil de nouvelles est à l’image des meilleurs morceaux de jazz. Foisonnant et imprévisible, il joue aussi habilement avec le passé qu’avec son instrument : le langage.

Quatrième de couverture

Avez-vous déjà entendu parler de Marie-Josèphe Angélique, l’esclave qui a mis le feu à la demeure de sa maîtresse et incendié une partie de Montréal? Savez-vous ce qu’il est advenu des statues de Nubiens qui flanquaient jusqu’à tout récemment l’ascenseur du Ritz-Carlton? Peut-être n’êtes-vous pas sans connaître Hamadou Diop, cet espion qui a échoué à abattre le révolutionnaire Aquin dans les Alpes suisses. Mais vous ignorez sûrement qu’il se terre depuis dans le tunnel de la station Peel. Et le nom de Kaie Kellough, vous dit-il quelque chose? Non? Pourtant, cet auteur a signé plusieurs livres au début du XXIe siècle, avant la montée des eaux du fleuve et l’exode des propriétaires du sud de Montréal vers les appartements à louer du quartier Saint-Michel.Dans Petits marronnages, Kaie Kellough s’engouffre dans les interstices de l’histoire officielle pour tirer de l’oubli les figures fictives ou bien réelles des diasporas caribéennes et africaines. Musiciens et autostoppeurs, poètes et banlieusards sans histoire, agents secrets et historiens, domestiques et révolutionnaires s’y croisent et s’y recroisent dans une improvisation débridée sur le thème du déracinement.Encensé par la critique à sa parution en anglais, ce premier recueil de nouvelles est à l’image des meilleurs morceaux de jazz. Foisonnant et imprévisible, il joue aussi habilement avec le passé qu’avec son instrument : le langage.