couverture

Onze jours en septembre

Winter, Kathleen

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Résumé

Un homme erre dans les rues de Montréal. Selon l’état civil, il s’appelle Jimmy Blanchard, mais il s’exprime dans le plus pur anglais du XVIIIe siècle. Lui-même affirme qu’il n’est nul autre que le général James Wolfe, vainqueur de la bataille des plaines d’Abraham. Fait troublant, Jimmy est le portrait tout craché du fameux général : corps dégingandé, tignasse rousse et menton fuyant. Et il en montre aussi le caractère, celui d’un homme perpétuellement assailli par la mélancolie, à la fois tendre et têtu, qui aime ses chiens et ses camarades, et par-dessus tout sa mère.S’il est revenu d’entre les morts, dit-il, c’est pour reprendre les onze jours qu’on lui a volés quand l’Angleterre a adopté le calendrier grégorien, en 1752. Ces onze jours, du 3 au 13 septembre, coïncidaient avec un mois de permission que le jeune officier – il a vingt-cinq ans à l’époque – avait réclamé pour aller à Paris, jours qui auraient dû être consacrés à la danse, à la liberté, au repos mérité après dix ans de combats.Mais James/Jimmy, dont l’esprit est manifestement troublé, s’emmêle dans la chronologie. Toutes les campagnes où il s’est illustré se confondent dans sa mémoire, Carthagène, Dettingen, Culloden, Québec… pour ne plus former qu’un seul champ de bataille où la guerre fait rage éternellement. Sophie Cotterill, cette chamane qui vit dans une tente sur les flancs du mont Royal et qui l’a recueilli, est catégorique : sa seule chance de briser l’enchantement et de trouver enfin la paix, c’est de retourner à Québec, sur le lieu exact de sa mort, le 13 septembre, jour anniversaire de la célèbre bataille.

Quatrième de couverture

Un homme erre dans les rues de Montréal. Selon l’état civil, il s’appelle Jimmy Blanchard, mais il s’exprime dans le plus pur anglais du XVIIIe siècle. Lui-même affirme qu’il n’est nul autre que le général James Wolfe, vainqueur de la bataille des plaines d’Abraham. Fait troublant, Jimmy est le portrait tout craché du fameux général : corps dégingandé, tignasse rousse et menton fuyant. Et il en montre aussi le caractère, celui d’un homme perpétuellement assailli par la mélancolie, à la fois tendre et têtu, qui aime ses chiens et ses camarades, et par-dessus tout sa mère.S’il est revenu d’entre les morts, dit-il, c’est pour reprendre les onze jours qu’on lui a volés quand l’Angleterre a adopté le calendrier grégorien, en 1752. Ces onze jours, du 3 au 13 septembre, coïncidaient avec un mois de permission que le jeune officier – il a vingt-cinq ans à l’époque – avait réclamé pour aller à Paris, jours qui auraient dû être consacrés à la danse, à la liberté, au repos mérité après dix ans de combats.Mais James/Jimmy, dont l’esprit est manifestement troublé, s’emmêle dans la chronologie. Toutes les campagnes où il s’est illustré se confondent dans sa mémoire, Carthagène, Dettingen, Culloden, Québec… pour ne plus former qu’un seul champ de bataille où la guerre fait rage éternellement. Sophie Cotterill, cette chamane qui vit dans une tente sur les flancs du mont Royal et qui l’a recueilli, est catégorique : sa seule chance de briser l’enchantement et de trouver enfin la paix, c’est de retourner à Québec, sur le lieu exact de sa mort, le 13 septembre, jour anniversaire de la célèbre bataille.