couverture

Anne Hébert, vivre pour écrire

Lamontagne, Marie-Andrée

  • Éditeur : BORÉAL
  • 586 pages
  • ISBN 9782764621424
  • Paru le 28 octobre 2019
  • 39,95 $ *
  • Essais

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Résumé

Que ce soit comme nouvelliste et romancière, du Torrent et des Chambres de bois à Kamouraska et aux Fous de Bassan, comme poète, du Tombeau des rois aux Poèmes pour la main gauche, ou comme dramaturge, des Invités au procès à La Cage, Anne Hébert (1916-2000) nous a laissé une œuvre dont la splendeur, l’originalité et la force font d’elle une figure majeure de la littérature québécoise et canadienne du XXe siècle. Commencée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, cette œuvre s’échelonne sur une cinquantaine d’années, toujours nouvelle et cependant toujours fidèle au même désir, à la même exigence : vivre, c’est écrire. Mais qui était cette femme qui a donné naissance dans tant de livres à tant de beauté, de violence et de vérité ? Sur sa vie, son intimité, ses rapports avec sa famille et ses proches, Anne Hébert était la discrétion même, comme si la présence et le rayonnement de son œuvre exigeaient l’effacement de sa personne, sa propre absence, en quelque sorte. De son enfance et de sa jeunesse, de ses apprentissages, de la trajectoire qui l’a conduite du Québec où elle est née à la France où elle s’est épanouie, de ses façons de travailler, des rencontres qui l’ont marquée, des êtres qu’elle a aimés et qui l’ont aimée, entourée, soutenue, des joies et des souffrances qu’elle a vécues et qui ont pu nourrir son imagination de romancière, elle n’a pratiquement rien dit, ni dans ses écrits ni dans ses interventions publiques. C’est donc sur ce « mystère Anne Hébert » que se penche ici Marie-Andrée Lamontagne, non certes pour le résoudre (qui saura jamais la vérité d’un tel être ?), mais pour essayer au moins de l’éclairer avec toute la précision, la sympathie et l’honnêteté qui s’imposent. Recherches dans les bibliothèques et les dépôts d’archives, exhumation et dépouillement de correspondances privées et de papiers de famille, entretiens avec plusieurs témoins, dont des proches, consultation d’imprimés et de documents audiovisuels de toutes sortes, voyages : mariant l’enquête journalistique et l’essai littéraire, la biographe n’a rien négligé pour nous offrir un portrait complet et vivant de cette grande dame dont l’existence, vouée à la littérature, aura épousé le XXe siècle.

Quatrième de couverture

Que ce soit comme nouvelliste et romancière, du Torrent et des Chambres de bois à Kamouraska et aux Fous de Bassan, comme poète, du Tombeau des rois aux Poèmes pour la main gauche, ou comme dramaturge, des Invités au procès à La Cage, Anne Hébert (1916-2000) nous a laissé une œuvre dont la splendeur, l’originalité et la force font d’elle une figure majeure de la littérature québécoise et canadienne du XXe siècle. Commencée au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, cette œuvre s’échelonne sur une cinquantaine d’années, toujours nouvelle et cependant toujours fidèle au même désir, à la même exigence : vivre, c’est écrire. Mais qui était cette femme qui a donné naissance dans tant de livres à tant de beauté, de violence et de vérité ? Sur sa vie, son intimité, ses rapports avec sa famille et ses proches, Anne Hébert était la discrétion même, comme si la présence et le rayonnement de son œuvre exigeaient l’effacement de sa personne, sa propre absence, en quelque sorte. De son enfance et de sa jeunesse, de ses apprentissages, de la trajectoire qui l’a conduite du Québec où elle est née à la France où elle s’est épanouie, de ses façons de travailler, des rencontres qui l’ont marquée, des êtres qu’elle a aimés et qui l’ont aimée, entourée, soutenue, des joies et des souffrances qu’elle a vécues et qui ont pu nourrir son imagination de romancière, elle n’a pratiquement rien dit, ni dans ses écrits ni dans ses interventions publiques. C’est donc sur ce « mystère Anne Hébert » que se penche ici Marie-Andrée Lamontagne, non certes pour le résoudre (qui saura jamais la vérité d’un tel être ?), mais pour essayer au moins de l’éclairer avec toute la précision, la sympathie et l’honnêteté qui s’imposent. Recherches dans les bibliothèques et les dépôts d’archives, exhumation et dépouillement de correspondances privées et de papiers de famille, entretiens avec plusieurs témoins, dont des proches, consultation d’imprimés et de documents audiovisuels de toutes sortes, voyages : mariant l’enquête journalistique et l’essai littéraire, la biographe n’a rien négligé pour nous offrir un portrait complet et vivant de cette grande dame dont l’existence, vouée à la littérature, aura épousé le XXe siècle.