couverture

Mile End stories

Drouin, Pierre-Marc

  • Éditeur : Québec-Amérique
  • Collection : Littérature d'Amérique
  • 328 pages
  • ISBN 9782764412992
  • Paru le 27 septembre 2011
  • 24,95 $ *
  • Littérature québécoise

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Résumé

En réaction à une rupture amoureuse houleuse avec une femme qu’il n’ose même plus nommer, Luc, un jeune homme de 24 ans, se jette à corps perdu dans des histoires d’un soir plus rocambolesques les unes que les autres. Il en vient à se croire « sec », incapable de toute émotion amoureuse. Mais, peu à peu, ses aventures prennent la forme d’une quête existentielle sur ses propres rapports avec les femmes en général. En parallèle de sa peine amoureuse, Luc nous raconte le récit du décès de sa mère.C’est avec l’ambiance du Mile End et de ses soirées endiablées en trame de fond que Luc relate les moments les plus débauchés de son existence. Sur une période d’un an et demi, et au fil des saisons, Pierre-Marc Drouin nous entraîne dans les pérégrinations d’un homme qui vit les différentes étapes d’un deuil : liberté, orgueil, vengeance, constat lucide, reproches, lâcher-prise.

Biographie de l'auteur.e

Âgé de vingt-cinq ans, donc digne représentant de la génération Y, Pierre-Marc Drouin a fait des études en production cinématographique à l’Université Concordia. Aujourd’hui, il donne des ateliers de cinéma d’animation pour le compte de l’Office national du film. Bien qu’il s’agisse d’un premier roman, Si la tendance se maintient n’est nullement de l’autofiction, puisque l’auteur, de son propre aveu, a pas mal plus de couilles que son personnage !

Quatrième de couverture

Extrait :Derrière elle, un escalier illuminé menait à une porte. Et de cet escalier, nous entendions le Mile End des portes closes. À la simple vue de la poignée de cette porte, je sentais une douleur oppressante dans mon sternum. Comme avant mon premier baiser, ou avant la première fois que je m’étais mis à poil devant une fille. La perte de l’innocence et la frénésie du monde adulte qui s’entrecroisaient, le temps d’un instant. Nous l’avions trouvée, la porte du Mile End. Lorsque nous la franchirions, rien ne serait jamais plus comme avant et nous le savions. Mon ancienne vie avec (prénom) serait bel et bien terminée. J’aurais dû m’en réjouir, mais une partie de moi voulait faire marche arrière et fuir à jamais.