couverture

Derrière les portes closes: René Lévesque et l'exercice du pouvoir (1976-1985)

Tremblay, Martine

  • Éditeur : Québec-Amérique
  • Collection : Dossiers et documents
  • 710 pages
  • ISBN 9782764404539
  • Paru le 5 avril 2006
  • 29,95 $ *
  • Essais

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Résumé

René Lévesque a été et demeure une figure particulièrement marquante de la politique québécoise. Père du référendum de 1980, on l’a souvent décrit, à la fin de sa carrière, comme étant un homme sombre et dévasté. Mais qui était-il véritablement, derrière l’image publique? Pour le savoir, il faut avoir vécu dans le bunker…Collaboratrice de longue date du premier ministre Lévesque, Martine Tremblay lève ici le voile sur cet homme charismatique qui savait parler au peuple. Fruit d’une recherche impeccable, ce livre unique offre le point de vue d’une observatrice qui a vécu les événements de l’intérieur. Très proche des positions personnelles et de la vérité de René Lévesque, l’auteure s’attarde sur les personnages-clés de l’entourage du premier ministre, fait le point sur l’évolution des relations qu’il entretenait avec ces derniers,en plus d’expliquer le fonctionnement du cabinet et de présenter la vie quotidienne de René Lévesque. Tout cela de manière impartiale, sources à l’appui.La victoire électorale inattendue de René Lévesque et du PQ, le 15 novembre 1976, propulse au pouvoir une nouvelle équipe dirigeante dont l’engagement politique repose sur un programme résolument progressiste et la volonté de faire du Québec un État souverain.Quel genre de premier ministre sera René Lévesque? Qui sont ceux et celles qui auront le plus d’importance auprès de lui? Comment arrivera-t-il à combiner son rôle de chef d’un gouvernement qui doit répondre à d’énormes attentes et celui de leader d’un projet souverainiste qui est encore loin de rallier une majorité de la population?Écrit par une collaboratrice de longue date de René Lévesque, ce livre décrit d’abord le mode de fonctionnement de ce dernier, présente les principaux acteurs qui composent son entourage et analyse leurs interrelations avec le chef. Puis il raconte les neuf années du gouvernement péquiste, ses victoires et ses échecs, ses tensions avec le parti et le déclin progressif de la popularitédu premier ministre, jusqu’à son départ en octobre 1985.Le portrait de René Lévesque qui se dégage du récit est celui d’un politicien atypique et exigeant que l’exercice du pouvoir n’a en rien transformé. Fuyant les étiquettes et farouchement indépendant sur le plan des idées, il a jusqu’à la fin placé au-dessus de tout la volonté du peuple, quitte à prendre ses distances avec son parti et à sacrifier des alliances et des amitiés.

Biographie de l'auteur.e

Martine Tremblay possède une vaste expérience de l’administration publique du Québec, où elle a occupé divers postes, dont celui de directrice de Cabinet des premiers ministres René Lévesque et Pierre Marc Johnson (1984-1985), celui de sous-ministre adjointe au ministère des Affaires culturelles (1985-1986), de sous-ministre au ministère de la Culture et des Communications (1995-1999) et de sous-ministre au ministère des Relations internationales (1999-2002). De 1987 à 1995, elle a œuvré à titre de consultante dans les domaines des affaires publiques, de la planification stratégique, des affaires culturelles et de la coopération internationale. Elle a également été conseillère spéciale du maire de Québec et occupé le poste de directrice des Affaires publiques de la firme Ducharme-Perron, Communications et Affaires publiques. Elle siège aussi à plusieurs conseils d’administration : Télé-Québec, Centre d’études et de recherches internationales de l’Université de Montréal, Institut canadien de Québec et Conseil du Cercle Jean-Monnet de la culture.

Quatrième de couverture

Extrait :À la limite, celui ou celle qui avait fait un bon coup devait être prêt à se contenter d’un « Ouais, pas pire! », expression chez lui d’un grand contentement et d’une immense satisfaction. Il m’a dit, un jour, après avoir lu un de mes textes, alors que je travaillais déjà depuis plusieurs années avec lui : « Tiens! Vous savez écrire, vous ? ».Il pouvait aussi nous mettre dans l’embarras. Un jour que je lui avais, à sa demande, acheminé une série de commentaires plutôt critiques sur un projet de loi en préparation dans un ministère, plutôt que de l’utiliser pour interpeller lui-même le ministre concerné, il lui a tout simplement remis ma note en mains propres. Il n’y avait sans doute pas de meilleure manière de nous faire assumer pleinement nos analyses et notre rôle de chiens de garde.