couverture

De freemen à Métis

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Résumé

Au tournant du XIXe siècle, une nouvelle catégorie sociale émergea: celle des gens libres, ces familles où d’anciens engagés de la fourrure, une fois terminé leur contrat avec une compagnie de traite, décidaient de demeurer dans le « pays indien » avec leur épouse autochtone et leurs enfants métis.

Biographie de l'auteur.e

Guillaume Marcotte, est un historien indépendant. Il s’intéresse aux archives des compagnies de traite des fourrures, ainsi qu’aux écrits missionnaires du 19e siècle. Auteur d’articles sur les Métis de l’Outaouais et du livre Les francophones et la traite des fourrures du Grand Témiscamingue, il a publié avec Michel Bouchard et Sébastien Malette, Les Bois-Brûlés de l’Outaouais : une étude ethnoculturelle des Métis de la Gatineau (PUL, 2019), lauréat du Prix du Canada 2020 de la Fédération des sciences humaines.

Quatrième de couverture

Les gens libres, ces anciens employés des compagnies de fourrures installés à demeure dans le « pays indien » une fois leurs contrats terminés, et prenant souvent pour épouses des femmes autochtones, ont traditionnellement été associés à l’émergence des Métis dans l’Ouest canadien. Mais qu’en est-il de la présence historique de ces gens libres dans la grande région située entre la baie James et Montréal ? N’étaient-ils pas, là aussi, des acteurs importants du commerce pelletier et des relations avec les populations autochtones ? L’enquête ethnohistorique à laquelle nous convie l’auteur vise à documenter pour la première fois de façon fouillée la présence des freemen sur ce territoire au xixe siècle, ainsi qu’à reconstituer leur mode de vie. Grâce à plusieurs types de sources – archivistiques ou orales –, il devient possible de comprendre les conditions favorables à leur développement sur le territoire à l’étude, mais aussi comment une partie de leur descendance mobilise cet héritage pour se concevoir comme partie prenante de l’autochtonie métisse.