couverture

Animalis

Varin, Claire

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Résumé

La narratrice de cet essai entreprend une tournée de parcs animaliers et de réserves écologiques, du Québec à l'Alberta. Éprise de beauté, elle est pourtant forcée d'ouvrir les yeux sur la laideur et la cruauté exercée à l'endroit des animaux.

Biographie de l'auteur.e

Claire Varin est romancière et essayiste. Elle a publié un livre d'entretiens et de documents divers sur Clarice Lispector (Rencontres brésiliennes, 1987) de même qu'un essai sur cette grande écrivaine (Langues de feu, 1990). Elle a aussi fait paraître les romans Clair-obscur à Rio (1998), Désert désir (2001) et La mort de Peter Pan (2009) ; le recueil de nouvelles Le carnaval des fêtes (2003) ; ainsi que les récits Profession : Indien (1996) et Un prince incognito (2012).

Quatrième de couverture

Si vous mangez de la viande, n'avez pas d'animaux domestiques, avez peur des loups, n'êtes jamais allés en montagne ou dans un zoo et ne savez pas comment combattre la violence des hommes, ce livre est pour vous. Claire Varin n'est ni vétérinaire ni éthologue, ni sociologue ni anthropologue, c'est une écrivaine qui croit qu'on « peut juger de la grandeur d'une nation par la façon dont les animaux y sont traités » (Gandhi) et que si on voulait pacifier le monde on pourrait, « de nation à nation, commencer par tomber d'accord sur l'amour qu'on doit aux bêtes » (Zola). Encore faudrait-il reconnaître que les animaux sont doués de sentiments et de sensibilité, sinon d'une vie nécessaire à la survie des écosystèmes et à l'équilibre de notre psyché, en nous reliant au monde mystérieux d'où nous venons. Pour se rapprocher de ceux qui nous apprennent notre métier d'humain, Claire Varin visite les parcs animaliers, les réserves écologiques, les refuges d'animaux maltraités, du Québec à l'Alberta, en passant par le Brésil. Animalis devrait éveiller votre curiosité, susciter votre indignation et vous inviter à apprivoiser plutôt que de la refouler la vie sauvage qui est encore en nous une source de silence et de joie, tout en résistant à la tentation de domestiquer ces êtres qui « ne savent pas mentir ni être intentionnellement cruels ». Cet essai est écrit dans une langue pure, précise, transparente à travers laquelle apparaît « le grand regard animal » dont Rilke dit qu'il nous enseigne à voir et à mourir. Après l'avoir lu, vous pourrez continuer à manger de la viande, mais vous saurez désormais ce que vous mangez ; sinon vous aimerez encore plus ce dont vous vous passez.