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Entre carnet et confidence, ce roman parle de la difficile réconciliation avec soi, avec sa propre histoire, quelque part entre les montagnes colorées d'Argentine et les abruptes falaises bretonnes. Une magnifique traversée.
Karine Légeron a fait de Montréal le point de chute de ses nombreux voyages au long cours et se consacre aujourd'hui essentiellement à la littérature. Membre du conseil d'administration de l'UNEQ, elle poursuit sa ré exion sur la création littéraire dans son mémoire de maîtrise à l'UQAM. Après Cassures, un recueil de nouvelles paru en 2015, Nos vies de plume est son premier roman.
Alice ne sait plus rien de la vie d'Azaé quand elle reçoit un mystérieux appel à l'aide. Sa mère aurait donc besoin d'elle. Non, elle refuse de se laisser manipuler, de subir l'égoïsme de cette femme une fois de plus. Pourtant, la vie l'entraînera sur les traces de cette excentrique et vers de douloureuses révélations. Chacun des mots qu'elle a prononcés ce soir-là est resté accroché quelque part en moi, sur ma peau, dans mes veines, dans mes os, dans ma mémoire. Depuis, ce qu'elle m'a raconté continue de me lanciner comme une écharde plantée profond dans la pulpe d'un doigt. Un habile entremêlement des temps dévoile la trame d'une enfance meurtrie par la folie, tissée à celle d'un présent qui tangue. Entre carnet et confidence, ce roman parle de la difficile réconciliation avec soi, avec sa propre histoire, quelque part entre les montagnes colorées d'Argentine et les abruptes falaises bretonnes. Une magnifique traversée.
