couverture

Cultures lycéennes : la tyrannie de la majorité

Pasquier, Dominique

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Résumé

Etude sociologique à partir d'une enquête menée dans des lycées parisiens sur les pratiques de sociabilité et la culture des adolescents. Montre qu'elles sont marquées par de multiples tensions, notamment l'envie d'affirmer leur individualité tout en se conformant au modèle général.

Quatrième de couverture

Comment être soi dans la vie de groupe? Est-il possible d'afficher ses goûts culturels ou ses choix vestimentaires sans risquer le ridicule? De se confier sans perdre la face? Pourquoi les relations entre les deux sexes sont-elles parfois si compliquées à gérer? Que faire de la culture des médias dans le cadre de l'école? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles répond ce livre.. Dominique Pasquier a mené une enquête précise et minutieuse auprès de lycéens de la région parisienne. Elle les a écoutés parler de leurs loisirs et de leurs passions: musiques, jeux vidéo, sports, émissions de télévision... Elle a observé leurs échanges quotidiens, sur leurs portables ou dans des chats sur Internet. Elle les a questionnés sur leurs liens avec les autres, en voulant comprendre pourquoi les communications à distance y tiennent désormais une place aussi importante. Et au fil des témoignages qui émaillent ce livre, on découvre un univers juvénile pétri de tensions. Tensions entre la plus grande autonomie qu'accordent les parents et l'exacerbation des pressions au conformisme sur le lieu scolaire. Tensions entre le désir de se livrer et les codes de réserve qui prévalent dans les groupes masculins. Tensions entre la culture qui est aimée en dehors de l'école et celle qu'il faudrait assimiler pour y réussir. Les lycéens témoignent d'une grande lucidité sur tous ces problèmes et cherchent à mettre en oeuvre de multiples stratégies pour contourner les obstacles à l'expression authentique de soi. Mais tous n'y parviennent pas avec le même succès.. Cette enquête ne bouscule pas seulement certains des stéréotypes sur la relation des jeunes aux nouvelles pratiques de communication, elle montre aussi, et peut-être surtout, combien il est difficile à l'adolescence de s'affirmer comme individu.
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