couverture

Considérations morales

Arendt, Hannah

  • Éditeur : Rivages
  • Collection : Rivages-Poche. Petite bibliothèque
  • ISBN 9782743642396
  • Paru le 25 avril 2018
  • 15,50 $ *
  • Philosophie

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Résumé

Cet essai, paru en 1971 dans la revue Social research, est le premier écrit concernant La vie de l'esprit et constitue le seul texte préparé pour la publication par la philosophe elle-même. Elle y aborde le rapport entre l'aptitude de juger et de distinguer le bien du mal et la faculté de penser, et s'interroge également sur le manque de conscience lié à une inaptitude à penser.

Quatrième de couverture

Considérations morales . Est-ce que notre aptitude à juger, à distinguer le bien du mal, le beau du laid, est dépendante de notre faculté de penser ? Tant d'années après le procès Eichmann, Hannah Arendt revient dans ce bref essai, écrit en 1970, à la question du mal. Eichmann n'était ni monstrueux ni démoniaque, et la seule caractéristique décelable dans son passé comme dans son comportement durant le procès et l'interrogatoire était un fait négatif : ce n'était pas de la stupidité mais une extraordinaire superficialité. Une curieuse et authentique inaptitude à penser. La question que Hannah Arendt pose est : l'activité de penser en elle-même, l'habitude de tout examiner et de réfléchir à tout ce qui arrive, sans égard au contenu spécifique, et sans souci des conséquences, cette activité peut-elle être de nature telle qu'elle conditionne les hommes à ne pas faire le mal ? Est-ce que le désastreux manque de ce que nous nommons conscience n'est pas finalement qu'une inaptitude à penser ?.