couverture

Au bonheur des morts

Récits de ceux qui restent

Despret, Vinciane

  • Éditeur : La Découverte
  • Collection : La Découverte poche
  • ISBN 9782707194084
  • Paru le 2 octobre 2017
  • 16,95 $ *

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Résumé

A partir des témoignages de personnes confrontées au décès d'un proche, la philosophe s'interroge sur la nécessité de faire son deuil, une expression qu'elle estime galvaudée car ne correspondant pas à la relation entre les vivants et les morts. Elle montre que les individus en deuil ne cherchent pas la plupart du temps à se détacher de leurs morts, mais à les intégrer à leur vie quotidienne.

Biographie de l'auteur.e

Vinciane Despret est philosophe (université de Liège). Elle est notamment l'auteure de Que diraient les animaux... si on leur posait les bonnes questions ? (Les Empêcheurs de penser en rond/La Découverte, 2012, 2014).

Quatrième de couverture

Au bonheur des morts

Récits de ceux qui restent

« Faire son deuil », tel est l'impératif qui s'impose à tous ceux qui se trouvent confrontés au décès d'un proche. Cela va-t-il de soi ? Se débarrasser de ses morts est-il un idéal indépassable auquel nul ne saurait échapper s'il ne veut pas trop souffrir ? L'auteure a écouté ce que les gens racontent dans leur vie la plus quotidienne. Et une histoire en a amené une autre. « J'ai une amie qui porte les chaussures de sa grand-mère afin qu'elle continue à arpenter le monde. Une autre est partie gravir une des montagnes les plus hautes avec les cendres de son père pour partager avec lui les plus beaux levers de soleil, etc. » Elle s'est laissé instruire par les manières d'être qu'explorent, ensemble, les morts et lés vivants. Elle a su apprendre de la façon dont les vivants se rendent capables d'accueillir la présence de leurs défunts.

Depuis un certain temps, les morts s'étaient faits discrets, perdant toute visibilité. Aujourd'hui, il se pourrait que les choses changent et que des morts soient à nouveau plus actifs. Ils viennent parfois réclamer, plus fréquemment proposer leur aide, soutenir ou consoler... Ils le font avec tendresse, souvent avec humour.

On dit trop rarement à quel point certains morts peuvent nous rendre heureux !