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Après avoir fait le point sur le risque de faux débat entre le post-taylorisme et le post-fordisme, l'auteur s'emploie à analyser les questions fondamentales posées par la modernisation au sein des entreprises, tant sur le plan de la cohérence d'ensemble d'un système organisationnel que sur celui de la nature du lien social qui s'y développe.
Sous couvert d'autonomie et de responsabilisation, les salariés semblent peiner face à un travail modernisé. Les missions et les rapports sur la souffrance et le mal-être se multiplient. Comment en est-on arrivé là ? Quelles logiques sont à l'oeuvre dans la modernisation des entreprises, en matière d'organisation du travail, de gestion des salariés et d'idéologie mobilisée ?. Si certaines dimensions de l'entreprise évoluent de toute évidence (avec l'individualisation et la mobilisation subjective des salariés), d'autres restent toujours régies par des principes anciens inspirés largement du taylorisme. La modernisation prend ainsi l'allure d'une évolution bancale et disharmonieuse qui est à mettre au compte d'une forte méfiance des responsables d'entreprise à l'égard de leurs salariés.. L'auteur présente les ressorts de la méfiance ainsi que le contenu et les effets, parfois dévastateurs, de cette évolution pour déboucher ensuite sur une analyse sociologique des acteurs de l'entreprise..
