couverture

Tableau de Paris (Le)

Mercier, Louis-Sébastien

  • Éditeur : La Découverte
  • Collection : La Découverte poche Littérature et voyages
  • ISBN 9782707151032
  • Paru le 9 avril 2007
  • 20,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

C'est tout simplement le Paris populaire de la fin du XVIIIe siècle que Louis-Sébastien Mercier nous invite à découvrir dans ce tableau publié entre 1781 et 1788 et dont Brissot a pu écrire qu'il n'a pas peu contribué à accélérer la Révolution.

Biographie de l'auteur.e

Enfant de boutiquiers parisiens, Louis-Sébastien Mercier (1740-1814), dramaturge et auteur de nombreux essais, compte avec Diderot parmi les plus fougueux théoriciens du drame bourgeois. Auteur prolixe, il mena aussi une carrière politique sous la Révolution : député à la Convention, opposant à Robespierre, il participa activement à l'oeuvre législative du conseil des Cinq-Cents. Lié à Bonaparte au moment du Consulat, il désapprouva par la suite la politique autoritaire de l'empereur.

Quatrième de couverture

Le tableau de Paris

C'est tout simplement le Paris populaire de la fin du XVIIIe siècle que Louis-Sébastien Mercier nous invite à découvrir dans ce « tableau » publié entre 1781 et 1788 et dont Brissot a pu écrire qu'il « n'a pas peu contribué à accélérer la Révolution ».

« J'ai tant couru pour faire le tableau de Paris que je puis dire l'avoir fait avec mes jambes... » Mêlant descriptions objectives et critiques acerbes des moeurs, cette oeuvre immense et inclassable, dont sont présentés ici des extraits choisis, nous convie au spectacle d'une société disparue sous les effets conjugués de la tourmente révolutionnaire et de l'industrialisation.

Par la précision de ses informations et la force de son engagement, Le Tableau de Paris constitue tout à la fois un témoignage engagé et un travail d'historien et de sociologue. Mais la richesse de son écriture fait de ce texte unique en son genre un classique de l'histoire littéraire.

« [Le peuple] est, dans ce faubourg [Saint-Marcel], plus méchant, plus inflammable, plus querelleur et plus disposé à la mutinerie que dans les autres quartiers. La police craint de pousser à bout cette populace ; on la ménage, parce qu'elle est capable de se porter aux plus grands excès. »
Louis-Sébastien Mercier