couverture

Rome, la fin d'un Empire

De Caracalla à Théodoric, 212-fin du Ve siècle

Sotinel, Claire

  • Éditeur : Belin
  • Collection : Mondes anciens
  • ISBN 9782701164977
  • Paru le 19 novembre 2019
  • 96,95 $ *
  • Histoire

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Résumé

Une étude consacrée à la période du déclin de l'Empire romain, entre l'édit de Caracalla, qui conférait la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire, et la prise de conscience par les élites romaines de la fin de l'Empire d'Occident. Les importantes transformations à l'oeuvre au cours de l'Antiquité tardive sont mises en lumière.

Biographie de l'auteur.e

En plus de 650 pages richement illustrées, Claire Sotinel, spécialiste de l'Antiquité tardive, retrace, au plus près des événements, la longue histoire, entièrement revisitée, de cette fin de l'Empire romain qui ne fut pas une agonie mais bien plutôt une effervescente recomposition politique, économique, sociale et culturelle.

Quatrième de couverture

Rome, la fin d'un empire

De Caracalla à Théodoric

212-fin du Ve siècle

En 212, l'empereur Caracalla accorde la citoyenneté romaine à tous les habitants libres de l'Empire. Cette mesure couronne une évolution séculaire vers un empire politiquement unifié et culturellement universel.

Près de trois siècles plus tard, l'avènement du roi ostrogoth Théodoric marque la fin d'un processus au terme duquel les provinces occidentales et l'Italie elle-même ont échappé à l'administration impériale. En Orient, Constantinople est la capitale d'un Empire romain désormais byzantin.

La période qui se déploie dans cet ouvrage est le cadre d'impressionnantes transformations : la fin d'une société d'ordres, l'implantation de populations exogènes, la déconstruction politique de l'Empire, la diffusion du christianisme devenu religion impériale, la vitalité maintenue d'une culture latine qui produit les grandes oeuvres d'Ammien Marcelin ou de saint Augustin...

L'Antiquité tardive est aujourd'hui le sujet de vifs débats entre les historiens, certains tenant au « déclin de la civilisation » et d'autres évoquant la notion moins pessimiste de transition. Nourri des études les plus neuves, ce livre restitue, loin des clichés et des idées reçues, toute la richesse et la complexité de ces années tourmentées : il interroge la notion de crise qui se révèle d'une singulière fécondité, notamment par l'inventivité mise en oeuvre pour maintenir, voire renforcer l'unité de l'Empire confronté aux pires menaces intérieures et extérieures.