couverture

Vélo, le mur et le citoyen : que reste-t-il de la science ? (Le)

Testart, Jacques

  • Éditeur : Belin
  • Collection : Regards
  • ISBN 9782701143675
  • Paru le 1 mai 2006
  • 25,95 $ *
  • Environnement

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

Jacques Testart pousse ici un cri de colère : quand les plantes génétiquement modifiées ne tiennent pas leurs promesses, quand leurs risques ne sont pas sérieusement évalués, quand les critiques sont systématiquement discréditées, que reste-t-il de la science ? Quand les entreprises qui diffusent les innovations pèsent fortement sur les commissions d’experts et les décideurs politiques, quand sont proposés des simulacres de concertation alors que tout est déjà décidé, que reste-t-il de la démocratie ? Il n’empêche, les innovations s’accélèrent, au nom de la modernité (« on n’arrête pas le progrès »), de la science (« tout est sous contrôle »), et de l’urgence (« on risque d’être en retard »). Et, le plus souvent, contre l’avis des populations. Il est pourtant possible de donner aux citoyens les moyens de produire un jugement éclairé, à l’exemple de la conférence de citoyens : un groupe de personnes, neutres, accepte de recevoir une formation complète et contradictoire avant d’élaborer ensemble un avis. Ainsi, la population pourrait-elle influer sur le choix des grandes orientations, notamment scientifiques. Légaliser cette procédure est la meilleure voie pour échapper au destin qu’imposent les forces économiques dominantes et ainsi appuyer sur les freins du vélo de la croissance tous azimuts. Avant qu’il ne soit dans le mur.

Biographie de l'auteur.e

Jacques Testart, directeur de recherche honoraire à l’INSERM, est le père scientifique du premier bébé éprouvette français, Amandine, née le 24 février 1982. Il est l’auteur de plusieurs essais à succès (L’oeuf transparent et Le désir du gène [Flammarion], Faire des enfants demain [Seuil], Simon l’embaumeur [Françoise Bourin]).

Quatrième de couverture

Les innovations s'accélèrent et sont imposées, souvent contre l'avis des populations,grâce à des arguments variés :la modernité (on n'arrête pas le progrès), la scientificité (tout est sous contrôle), le bonheur (ça va améliorer la vie), la nécessité (on risque d'être en retard ). L'auteur démontre ici que cette stratégie est largement mystificatrice, s'appuyant principalement sur l'exemple des plantes génétiquement modifiées.