couverture

Carnets

Sapienza, Goliarda

  • Éditeur : Le Tripode
  • ISBN 9782370551740
  • Paru le 18 février 2019
  • 49,95 $ *
  • Essais

* Les prix de nos produits sont sujets à changements sans préavis.

Résumé

En 1976, après avoir fini la rédaction de L'art de la joie, G. Sapienza commence à écrire ses pensées dans un carnet. Elle remplit ainsi près de 8.000 pages, réparties sur plus d’une quarantaine de carnets, pendant vingt ans, jusqu’à sa mort, en 1996.

Quatrième de couverture

« Qu'est-ce que la vie, si tu ne t'arrêtes pas un instant pour la repenser ? » . Goliarda Sapienza (1924-1996) est née à Catane dans une famille socialiste anarchiste. Son père, avocat syndicaliste, fut l'animateur du socialisme sicilien jusqu'à l'avènement du fascisme. Sa mère, Maria Giudice, figure historique de la gauche italienne, dirigea un temps le journal Il Grido del popolo (Le Cri du peuple).. Tenue à l'écart des écoles, Goliarda reçoit pendant son enfance une éducation originale, qui lui donne très tôt accès aux grands textes philosophiques, littéraires et révolutionnaires, mais aussi à la vie populaire de sa ville natale. Durant la guerre, à seize ans, elle obtient une bourse d'études et entre à l'Académie d'art dramatique de Rome. C'est le début d'une vie tumultueuse. Elle connaît d'abord le succès au théâtre avant de tout abandonner pour se consacrer à l'écriture. S'ensuivent des décennies de recherches, de doutes, d'amours intenses. Mais son oeuvre complexe et flamboyante laisse les éditeurs italiens perplexes et c'est dans l'anonymat que Goliarda Sapienza meurt en 1996. Elle ne trouve la reconnaissance qu'après sa mort, avec le succès en 2005 de la traduction en France du roman L'Art de la joie. Le Tripode entreprend désormais la publication de ses oeuvres complètes..