couverture

Extractivisme

Bednik, Anna

  • Éditeur : le Passager clandestin
  • ISBN 9782369350989
  • Paru le 21 mai 2019
  • 18,95 $ *
  • Environnement

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Résumé

Dénonce l’extractivisme, exploitation massive et destructrice de la nature à des fins commerciales. A. Bednik met en évidence les bouleversements qu’il engendre, l’éradication des modes de vie et des cultures humaines qu’il provoque. Elle part à la rencontre des habitants de ces territoires pillés de leurs ressources naturelles qui résistent et proposent des alternatives à la modernité marchande.

Biographie de l'auteur.e

Anna Bednik est chercheuse indépendante. Son travail sur l'extractivisme se nourrit d'une connaissance directe des luttes en Amérique latine et en France (notamment contre le gaz et le pétrole de schiste).

Quatrième de couverture

« Extra-quoi ? » Le terme « extractivisme » déroute. Il manque d'élégance, exige un effort de prononciation. Pourtant, ce vocable circule de plus en plus pour désigner l'exploitation industrielle de la nature qui s'intensifie partout sur la planète. Ce livre coup de poing est consacré à cet envers largement occulté de la « croissance économique ». L'extractivisme ne renvoie pas qu'à l'extraction à outrance des ressources naturelles non renouvelables - minerais et hydrocarbures -, il concerne aussi les grands projets hydroélectriques, l'agriculture industrielle, les monocultures forestières, la pêche intensive... L'appétit sans limite de la mégamachine productiviste en a fait une activité coupée du réel, aux effets destructeurs pour les peuples, la biodiversité et la sauvegarde du système Terre.

En une plongée vertigineuse au coeur de la « planète-marchandise », Anna Bednik documente minutieusement ces logiques : qu'extrait-on ? Où et comment le fait-on ? Avec quels objectifs, quelles légitimations, quelles conséquences et quelles perspectives pour l'avenir ? Partout dans le monde, l'extractivisme est synonyme de transformation de vastes territoires en « zones de sacrifices », comme le montre le délirant projet français « Montagne d'or », en Guyane. Il est ainsi devenu le nom de l'adversaire commun de multiples résistances collectives et locales, dont les raisons, les formes et la portée sont aussi restituées dans cet ouvrage pionnier.